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Sceptique
8 avril 2009

Le CO2 des villes, et le CO2 des champs

Le CO2, voilà l'ennemi, le bouc émissaire du principal péché de l'humanité, son existence. Quatre cent deux mille ans, c'est le temps qu'il a fallu à l'homme pour s'apercevoir que son utilisation de plus en plus variée du feu allait lui valoir l'apocalypse. Pour le moment, on n'en est qu'à l'inventaire, qu'à l'instruction du procès, à charge. Tout argument à décharge est politiquement incorrect. On n'en parle plus. Il tombait sous le sens que les plus coupables étaient les citadins. Les soupçons s'accumulaient. Leurs besoins spécifiques en énergie, pour l'éclairage, les transports publics, les ascenseurs, la régulation de la circulation, sans oublier les radars pour les prendre le CO2 dans le sac, faisaient maudire les générations qui avaient construit ces villes là où elles étaient, au lieu de les installer tout de suite à la campagne. Malgré la recommandation pressante de circuler à pied, en transports publics ou à vélo, les rues et les boulevards étaient engorgés de véhicules à moteur de toutes sortes et de toutes puissances. Leur présence était nécessaire à la vie quotidienne des habitants, elle permettait à des étrangers (à la ville) de venir y travailler, à s'y faire soigner, à y acheter ce qu'on ne peut trouver que dans ces enfers. Tout cela était compté à charge des citadins et de leurs édiles qui avait laissé faire, et même voulu profiter de la prospérité. Ils étaient pourtant sanctionnés par leur voracité même: CO2 et gaz polluants divers, poussières et particules de carburants mal brûlés, attaquaient gorges et poumons. Une bonne grève des transports publics, et les urgences hospitalières voyaient affluer les asphyxiés. À quelques kilomètres de là, les péquenauds respiraient du bon air, à peine altéré par ces polluants que les vents dispersaient. Ils se chauffaient, ils circulaient, ils transportaient, ils tondaient leur gazon, ils brûlaient leurs déchets, dans la plus parfaite innocence. Leur air était toujours aussi pur, avec un peu plus de CO2, lui même sans odeur et sans toxicité à la dose atteinte. À Paris, par exemple, des édiles convaincus et musclés avaient entrepris la punition et la rééducation des parisiens. Ils commencèrent par rétrécir les rues et les boulevards pour en faire des venelles, puis, les incitèrent par la mise à disposition de vélos presque gratuits, à circuler à la force de leurs jambes. Ce qu'ils firent, en grand nombre et au péril de leur vie, simplement pour aller plus vite. Comme il fallait bien qu'ils mangent, qu'ils boivent (du vin ou de la bière), comme Paris était restée ville ouverte, les effets de ces coûteuses transformations sont plus que douteux. Voilà qu'une étude sérieuse, abandonnant la pifométrie, vient de montrer que la culpabilité prépondérante des citadins dans l'effet de serre* n'est qu'une de ces illusions que les peseurs d'âmes adorent. PAR TÊTE D'HABITANT, les citadins fabriquent moins de CO2 que les villageois et les campagnards! Non seulement il faut laisser les villes là où elles sont, mais il faut leur permettre de s'améliorer sur place, se développer en hauteur, et non en surface, en absorbant les champs qui les entourent. Il vaut mieux beaucoup de Quartiers de la Défense que de quartiers pavillonnaires. Inutile d'ajouter que certains Saints de l'Avant-dernier jour ont une mine très allongée. Sceptique * Certains polluants de l'air comme le CO2 et quelques autres rejets naturels des êtres vivants s'opposent à la dispersion dans l'espace de l'énergie solaire excédentaire. Il s'ensuit un réchauffement progressif de la température à proximité de la surface de la Terre. Le changement climatique observé depuis quelques années est attribué à ce phénomène, dont l'homme serait coupable.
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Commentaires
S
En pages intérieures du "Monde" daté des 5 et 6 Avril(19967), p.4, "planète".<br /> Les Verts parisiens se sont vivement opposés au projet de tours dans l'Est parisien, voulu par Bertrand Delanoë.<br /> Malgré le caractère inhumain des ensembles de grandes tours, elles sont plus économes en infrastructures.
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P
SVP quelle est cette étude et où peut-on la lire?
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Sceptique
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