Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
24 août 2009

Grippe A, H1, N1: dopée à l'hiver austral?

Dès que vous ouvrez un journal, sur papier, radiophonique ou télévisé, vous avez droit au bulletin épidémiologique de la grippe A, H1, N1, qui sévit actuellement, sous le drapeau français (ce qui se passe ailleurs est sans intérêt), dans les DOM-TOM de l'hémisphère Sud. Il y a quelques victimes, celles qui n'y survivent pas, qui sont classées méticuleusement en "avec facteurs de risques", mettant hors de cause le corps médical et la santé publique, et "sans facteurs de risques connus", dont les ayant-droits pourraient chercher des noises, et qui obligent l'État à faire preuve d'activisme, en envoyant des renforts de médecins et d'infirmiers. Mais surtout, pour rassurer nos populations hexagonales, qui viennent de passer leurs vacances sans trop de soucis, comme l'épidémie qui frappe nos îles tropicales de l'hémisphère sud est soumise à une amplification autant visuelle que sonore, il faut que le choeur des commentateurs invoque "l'hiver austral", s'en gargarise, même, et personne ne s'aventure à le contrarier. Or, déjà, à latitudes comparables, les climats de l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud ne sont pas identiques, simplement de calendrier inversé. Question de courants marins, de proportions entre les surfaces émergées et les surfaces océaniques. Les grandes masses continentales, qui ne stockent pas la chaleur, et se refroidissent fortement en hiver, sont dans l'hémisphère nord. Et nos confettis à nous sont à des latitudes tropicales, où les températures varient peu, entre 25 et 30°*. Le climat tiède et humide favorise plutôt la survie des virus dans les aérosols diffusés par les malades. Le mode de vie des habitants constitue peut-être un facteur facilitant de la transmission. Rien ne permet donc de dire, à partir des constatations faites outremer, que l'épidémie provoquée par le nouveau virus subira une amplification du fait de notre marche vers l'hiver. Elle est déjà présente sur le territoire métropolitain, et semble contenue par les mesures d'hygiène et les moyens médicaux de prise en charge. La spécificité de la grippe épidémique saisonnière, c'est d'être favorisée par la fragilité des voies respiratoires supérieures, irritées par le froid de l'automne et de l'hiver. Cette grippe là semble indifférente à ce facteur. Inconnue des systèmes immunitaires, simplement, elle ne rencontre aucune résistance. L'arrivée du vaccin est la ressource attendue pour y faire vraiment face. Son arrivée possible en automne n'est qu'une coïncidence. Il aurait été le bienvenu dès le printemps dernier! Sceptique * Dernières températures indiquées par la Chaîne Meteo!
Publicité
Publicité
Commentaires
E
Plutôt bien vu le parallèle entre les responsables (si l'on peut dire) politiques et les billes de billards électriques. <br /> Il est du reste à remarquer qu'il peut aussi bien s'appliquer à bon nombre d'autres catégories de concitoyens !!<br /> <br /> Là où je ne suis pas d'accord, c'est avec l'opinion selon laquelle il appartiendrait aux seuls médecins de détenir les clefs de la bonne ou mauvaise santé de ses concitoyens.
Répondre
S
Dans le système qui est le nôtre, chaque médecin peut répondre aux inquiétudes et proposer, s'il y croit, un traitement protecteur empirique.<br /> La "politique de l'autruche" ne peut être qu'individuelle. Elle n'augmente pas le risque, ni ne le diminue. L'État, au contraire, échaudé par quelques antécédents fâcheux, ne peut plus se permettre le moindre discours lénifiant. "On" l'attend au tournant! Les opposants ne feraient pas mieux, mais....<br /> La vie d'un responsable politique s'apparente à celle de la bille dans un billard électrique!
Répondre
E
Oui, et je re écris ici ce que j'ai déjà écris par ailleurs, à savoir que lorsque l'on sait par des études circonstanciées que le stress abaisse les défenses immunitaires, il est facile d'envisager quel impact peut avoir ce gavage informatif en rafale, sur "le bon peuple" que nous sommes. <br /> Étant donné qu'un vaccin spécifique n'est pas encore au point et qu'il risque fort de ne pas être prêt pour la rentrée scolaire et l'automne, il serait bon de rappeler que l'essentiel dans ce cas est non pas de faire preuve d'une attitude plus ou moins idiote contre, mais d'adopter une attitude et des propositions POUR.<br /> En particulier pour favoriser les défenses non spécifiques des organismes.<br /> Notamment une proposition très simple qui consiste en la prise quotidienne de 500 milligrammes de la vitamine C la moins chère sur le marché.<br /> Et contre le stress : S'abstenir d'overdoses d'émissions médicales et jeuner quelque peu d'informations télévisées ou radiophoniques. <br /> Ajouter à cela un apport en magnésium naturel par exemple sous forme d’une cure de raisins ou en complémentation alimentaire, peut paraître logique pour tout un chacun.<br /> <br /> Docteur Eric Delmas-Marsalet
Répondre
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité