Propos merdiques
"Tout va très bien, un petit rien, une bêtise, les cabinets-étaient-bouchés...."
Une "marquise", justement, choquée, horrifiée, me prenait à témoin. Un accent étranger m'égara: une qui n'était pas au courant de nos moeurs....publiques!
Désolé et grave, je lui expliquai notre culture très spéciale, scato-compatible, merdo-crassetique, négationiste de l'exonération. D'un côté les gestionnaires d'un espace public*, que cette dégoûtante servitude met sur la paille, leur difficulté probable à trouver des volontaires pour ce boulot. De l'autre des usagers qui se débarrassent, boudent la chasse d'eau, et ne trouvent ni papier, ni savon, ni essuie-mains.
Elle savait, la pauvre. Cela faisait quarante ans qu'elle vivait là, et elle n'était pas encore mithridatisée**.
Dans notre bled, il n'y a pas de touristes japonais. l'Asaï Shimbum*** ne le rapportera pas. Nous pourrons rester tranquillement...dans notre m...!
Comme le dirait l'Express, c'est pour beaucoup de monde le cadet des soucis. La France continue son bonhomme de chemin, à sa place sur la planète, pour laquelle nos ayatollahs et leurs fidèles prient matin et soir, tournés vers Kyoto ou Copenhague. "Seigneur, laissez-nous notre merde quotidienne, délivrez-nous du CO2, amen."
Paris avait un bon réseau de "sanisettes" installées par J.C.Decaux. Payantes et toujours propres.
La nouvelle mairie de Paris (troisième mandat, quand même) a mis le hola à ce scandale: payer pour "faire"?! Anti-social, ça! Elle a pris sous le bras le tout....et plus rien ne marche !
Sceptique (pas tellement!)
*LE "supermarché" local
**Mithridate prenait du poison pour s'y habituer.
***Grand quotidien japonais.