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Sceptique
8 octobre 2009

Clearstream: botus et mouche cousue*

La déposition de Jean-Pierre Raffarin, Premier Ministre de Jacques Chirac au moment où l'affaire a commencé, vaut son "pesant de cacahuètes". Tout se passait en dehors de lui, à son insu, tout simplement. Ce n'est que parce que "le Point" allait publier un article révélateur, que Dominique de Villepin s'est empressé de "cracher le morceau" à "son" Premier Ministre.

Trop gentil, Jean-Pierre Raffarin a bien pris les choses, ou il n'a pas perçu les dessous de l'opération. En tout cas, ni sur le moment, ni après avoir pris connaissance des silences des uns et des autres, il ne se vexe d'avoir été exclu.

Puisqu'il n'aurait toujours pas "percuté", comme les ados disent aujourd'hui, et bien que je le soupçonne de placer sa fidélité au dessus de son amour-propre, portons nous à son secours: le clan chiraquien entendait bien retirer un avantage exclusif de la magouille. Jean-Pierre Raffarin était l'alibi centriste d'un gouvernement à la botte, malgré la coalition hétéroclite qui avait remis en selle le Président Jacques Chirac. 

La parole est d'argent, mais le silence est d'or. En l'occurrence, il s'agissait de ceux de l'Élysée. Ce témoignage est accablant pour le personnage le plus en vue de l'affaire. Les bénéfices du silence étaient encaissés à chaque pas. Une vraie rente.

Maudite presse! 

Sceptique

*Source: "Le Figaro", version numérique, du 8 Octobre 2009

 

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