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Sceptique
12 mars 2010

Nouvelles brèves, de France et du monde, II

Notre Ministre de la Santé, poussée aux fesses par son collègue des Finances, ne sait plus quoi inventer pour arrêter l'hémorragie que subit notre Sécurité Sociale, et l'anémie sérieuse qui la mine.

Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire, il n'y a que trois variables d'ajustement de la situation financière de notre Assurance Maladie (une autre façon de nommer la Sécurité Sociale). La première est de faire payer les malades, très impopulaire et pas très juste. La seconde est de faire payer les médecins et les professions de santé, plutôt efficace pendant quelque temps, surtout avec ses parties très féminisées, toujours "bonnes poires". La dernière, divisible en deux vecteurs bien distincts, consiste à faire payer les patrons. Ou les contribuables. Ou mieux encore, les deux.

Pas besoin de faire un dessin pour deviner qui préfère quoi, à l'échelon des responsables politiques.

En raison de l'effondrement de la principale ressource, le travail, l'équation à résoudre est devenue particulièrement difficile, et les préférences ne sont pas tenables. De quelque côté qu'il se tourne, le pouvoir politique rencontre une limite à sa mission: assurer le financement de l'assurance maladie. Moins de travail, moins de cotisations; moins de pouvoir d'achat, diminution de la demande de soins de la part des plus pauvres, et échec de la mission publique; pressions diverses sur les professions de santé, au risque, atteint maintenant, de se les aliéner. Il faut bien convenir qu'en l'état de notre situation économique, aucune solution n'est visible. Sauf aux extra-lucides.

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Obama n'a plus la cote (d'amour) tant aux USA qu'en France (ailleurs, quelle importance?!). Aux USA, c'est la division fifty-fifty de l'opinion qui pose problème. Impossible de faire avancer la réforme de la sécurité sociale (là-bas, c'est le contraire de chez nous, "ils" n'en ont pas assez.). Sur l'ensemble de la politique américaine, nationale et internationale, on lui reproche les qualités qui l'ont fait élire!

Chez nous, c'est le coup des avions ravitailleurs qui ne passe pas. Nous avons sûrement été naïfs. On aurait du douter que ce marché puisse raisonnablement être attribué à nos industries. À ce niveau là, il n'y a pas de liberté du commerce qui tienne. Et il me semble que confrontés à la crise, les États-Unis, administration et/ou président, ne pouvaient qu'avoir une préférence pour leurs concitoyens au chômage. Moi, je l'aime toujours bien, Barack Obama. Il est américain, pas français. L'Amérique l'intéresse plus que la France, d'autant que de la seconde, il ne doit pas penser en avoir besoin. Nos responsables politiques ont la préférence inverse, et je les approuve. Mais ils se savent plus dépendants des États-Unis que le contraire. Une autre raison de mon indulgence pour Obama. Il est gourmand ! Avant d'être Président, il mangeait n'importe quoi, comme tout bon américain. Depuis qu'il est élu, il a pris goût...aux bons gâteaux ! Son médecin n'est pas content. C'est dans son rôle.

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Entre les grecs et nous, il y a une formidable ressemblance, malgré la distance, malgré la différence d'ensoleillement. La même courte vue y semble de mise. Quel est le dénominateur commun? Je n'en vois qu'un: les deux pays ont raté de peu le bonheur d'une prise de pouvoir par les communistes. Nous, dans les années 46-47, eux, un peu plus tard, vers 1948. L'un comme l'autre, nos pays n'avaient pas été inclus dans le patrimoine de l'URSS, lors du partage de Yalta. Chez nous, ce fut, avec l'aide du Plan Marshall, le holà mis par la SFIO aux ambitions du PCF. Chez eux, ce fut le coup de main donné par l'armée anglaise au gouvernement légitime, aux prises avec une guerre civile menée par les communistes. Le résultat est une absence d'immunisation contre l'interprétation communiste de l'économie. Elle renaît de ses cendres à la fois chez nous et chez eux, sur le même mode, le désaveu de la démocratie et de l'économie de marché, la lutte des classes, même si l'expression n'est pas prononcée, par prudence.

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Le Docteur Jean-Louis Étienne repart vers le pôle Nord, avec le projet de traverser l'Arctique avec un ballon libre tout neuf et "up-to-date", le précédent ayant été arraché et déchiqueté par une tempête tout ce qu'il y a de plus hexagonale. Ses sponsors ont posé leurs exigences: qu'il constate qu'il n'y a plus de banquise qui recouvre l'océan Arctique, le mois prochain. Dans le cas contraire, ils perdraient de l'argent. Il a accepté le pari. L'essentiel est de pouvoir partir.

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