Élimination des Bleus: conclusion
Le miracle accompli par une équipe de France en état de sédition n'a pas eu lieu. La sédition avait pris fin et le "staff" avait repris le pouvoir, même si c'était entre le pouce et le petit doigt. Ce "pouvoir" était ce qu'il était depuis toujours, incapable de former et de motiver une équipe qui "en veuille". La France a été battue et éliminée par l'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud, aussi, mais elle s'est donné bien du mal car elle avait quelque chose à prouver dans cette compétition mondiale.
J'ai écrit, et je le réécris: tout est de la faute du management, et de ceux qui, par paresse, ou par naïveté, ont laissé faire. J'ai du mal à percevoir quels sont les moyens de la politique pour redresser une situation aussi calamiteuse. Il y un Ministère des sports et une Ministre, mais quels sont ses pouvoirs et ses responsabilités? L'État peut-il obliger les responsables de la FIFA à démissionner et à laisser se rénover leur organisation? Pour le moment, ceux qui s'expriment pleurnichent mais ne "veulent pas quitter le navire", comme si il flottait encore!
Ce n'est pas une passion pour le foot-ball déçue, qui me dicte ces lignes, mais ce symptôme d'une déliquescence, d'un chavirement, sous les yeux ébahis des français et du monde entier. L'État, ayant "mis le paquet" au service de cet engagement sportif international, est éclaboussé et humilié. Je suis un soixante-cinq millionième de cet État.
Sceptique