La faute de Luc Ferry: la "rumeur" n'a pas besoin de "fortifiant".
On a du mal imaginer un philosophe jeter sa sagesse aux orties. Tomber sous l'emprise de quelque substance exogène ou endogène, et "sortir de l'épure".
C'est, apparemment, ce qui est arrivé à Luc Ferry, peut-être, (je n'ai pas suivi le fameux débat) excité et poussé à bout par la polémique engagée.
Le "philosophe" d'aujourd'hui, prend, il est vrai, moins de recul que les anciens de la corporation. Quoique, Socrate....! C'est peut-être la distance de l'histoire qui me fait dire ça.
Pour un propos hasardeux, destiné à le faire voir comme "affranchi", voilà notre philosophe habituellement modéré, innocent de tout sectarisme, qui se trouve piégé, à la fois par la meute médiatique, et par la raide justice. "Alors, raconte!", "alors, racontez!"
Oui, mais voilà, raconter quoi? "On m'a raconté que....""Qui vous a raconté que...? Que qui?...que quoi...?" Des ragots, il y en a à la pelle. Des vrais, et des faux, des graves et des pas graves. C'est un "créneau" économique connu et exploité.
Le mieux, pour la défense de Luc Ferry, ce serait qu'il trouve un mort pour le rôle d'"honorable correspondant"! Le problème est l'allongement de l'espérance de vie. Les bavards en bénéficient, aussi.
Les années 60 ont été marquées par la libération, ou la détérioration, des moeurs. Les sociétés ont pris conscience des excès, et les répriment maintenant. De libertines, leurs chroniques se sont faites prudes.
L'histoire des moeurs est ondulante, comme une respiration.
Sceptique