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Sceptique
2 juin 2011

La faute de Luc Ferry: la "rumeur" n'a pas besoin de "fortifiant".

On a du mal imaginer un philosophe jeter sa sagesse aux orties. Tomber sous l'emprise de quelque substance exogène ou endogène, et "sortir de l'épure". 

C'est, apparemment, ce qui est arrivé à Luc Ferry, peut-être, (je n'ai pas suivi le fameux débat) excité et poussé à bout par la polémique engagée.

Le "philosophe" d'aujourd'hui, prend, il est vrai, moins de recul que les anciens de la corporation. Quoique, Socrate....! C'est peut-être la distance de l'histoire qui me fait dire ça.

Pour un propos hasardeux, destiné à le faire voir comme "affranchi", voilà notre philosophe habituellement modéré, innocent de tout sectarisme, qui se trouve piégé, à la fois par la meute médiatique, et par la raide justice. "Alors, raconte!", "alors, racontez!"

Oui, mais voilà, raconter quoi? "On m'a raconté que....""Qui vous a raconté que...? Que qui?...que quoi...?" Des ragots, il y en a à la pelle. Des vrais, et des faux, des graves et des pas graves. C'est un "créneau" économique connu et exploité. 

Le mieux, pour la défense de Luc Ferry, ce serait  qu'il trouve un mort pour le rôle d'"honorable correspondant"! Le problème est l'allongement de l'espérance de vie. Les bavards en bénéficient, aussi.

Les années 60 ont été marquées par la libération, ou la détérioration, des moeurs. Les sociétés ont pris conscience des excès, et les répriment maintenant. De libertines, leurs chroniques se sont faites prudes.

L'histoire des moeurs est ondulante, comme une respiration.

Sceptique

 

 

 

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Commentaires
S
je considère Luc Ferry comme un philosophe de droite (ancien ministre de Jacques Chirac...pas vraiment fait pour ça, et publiant des chroniques dans le Figaro), et ça ne me gêne pas. <br /> <br /> Je persiste à penser qu'il a commis une erreur en se faisant le relais d'un ragot. "Errare humanum est!"
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C
J'ai vu la retransmission de son "bal des faux-culs" qq jours + tard sur LCI. En fait, il ne faisait que confirmer un article beaucoup plus circonstancié paru dans le Figaro Magazine, si j'ai bien compris. Mais on n'a voulu que le mettre en accusation, lui, et nullement les journalistes du FM. Quant à le dire "de droite", ça me semble un raccourci un peu vain. Je me souviens du temps où les écolos se définissaient "ni de droite, ni de gauche" (ce qui, d'après Alain valait à dire "de droite"... un monologue invectif quelque peu raté...), maintenant, un humaniste comme LF est automatiquement classé "à droite".
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S
Mon goût pour un philosophe repose sur la qualité et la nouveauté de sa pensée, et sa philanthropie. Les grandes idées infiltrées de haine, je les abandonne à leurs auteurs.<br /> Ces critères aboutissent peut-être à la même séparation que celle des opinions politiques. Je n'ai pas fait ce pointage.
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S
habituellement modéré, innocent de tout sectarisme".<br /> ....de droite. Pourquoi ne le précisez-vous pas?
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Sceptique
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