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Sceptique
14 janvier 2012

Le nouveau François Bayrou arrive....

François Bayrou donnait cet après-midi une importante conférence de presse, qui a eu les honneurs de LCI. "L'éternel" candidat a bien sûr surfé sur la dégradation de la note financière de la France, en daubant les annonces démenties de Nicolas Sarkozy, mais en ciblant les responsabilités cumulées pendant toute l'ère socialiste, étalée sur vingt ans de l'histoire politique.

Cinq d'histoire réelle, supplémentaires, et les difficultés réelles du rival heureux (en 2007), confronté à la crise et à une "opposition-faite-pour-s'opposer", lui ont permis de pointer des erreurs qu'il évitera de commettre, et de se positionner comme le recours entre les ennemis d'hier et d'aujourd'hui, la droite sarkozyste et la gauche socialiste. 

Glorifiant la France des ingénieurs des années 60, et accusant la "période des années 80 et 90" (besoin d'un dessin?), d'avoir laissé tomber l'industrie et laisser proliférer à sa place la financiarisation, qui a absorbé beaucoup de talents sortis des Grandes Écoles, il se propose de réhabiliter et de restaurer l'outil de production, de revenir à un "made in France" glorieux.

Instruit par expérience personnelle, au Ministère de l'Éducation, de la capacité de nuisance des syndicats, il annonce qu'il aura la prudence de les associer à la gestion des entreprises d'une certaine dimension. Il imagine d'avance le patriotisme entrepreneurial de ces représentants ouvriers, et la transformation magique des rapports sociaux. Le partage du management, voilà la recette.

Quant à celles de l'État, qu'il faudra bien redresser, il recourra à la fiscalité traditionnelle de l'IRPP et de l'Impôt sur la Fortune, avec deux tranches "marginales" de 45 et de 50% pour le premier. Pour le second, l'ISF, "qu'il faut maintenir tant qu'il y a la crise", je ne suis plus sûr des chiffres proposés.

François Bayrou, ne semble plus douter d'être l'homme providentiel qui rassemblera les français saisis par le doute. Il se voit déjà "tout en haut de l'affiche", porté par une vague d'espérance. Il se voit comme atouts la souplesse (oh, oui!) et le pragmatisme. C'est le "roseau pensant" de Pascal. Pascal mettait-il les chefs d'état dans le lot?

Sceptique

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Commentaires
F
Mais de rien : j'étais dans la salle samedi, et mes voisins n'avaient pas compris le truc non plus, je leur ai expliqué, ou j'ai essayé ;-)
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S
Merci pour ce coup de pouce à ma mémoire. J'ai écouté le conférence de presse de Bayrou Samedi après-midi, mais je n'ai rédigé mon billet que le lendemain matin.
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F
Pour l'ISF, F. Bayrou affirme qu'il y a plusieurs options (dont sans doute celle qu'il avait soutenue en 2007 : un taux plus faible mais une base élargie par rapport à l'ISF actuel) et propose en particulier de fusionner l'ISF et l'impôt sur le revenu : la masse imposable serait constituée du revenu + 1% de la fortune.<br /> <br /> <br /> <br /> Un système similaire existe dans plusieurs Etats des Etats-Unis.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci se ferait à partir d'un seuil de fortune (1 M€ après exemption de la résidence principale).<br /> <br /> <br /> <br /> Le taux d'imposition sur la fortune serait donc, par construction, inférieur ou égal à 0,5% (alors qu'il pouvait atteindre 2% avec l'ancien ISF). Il serait faible pour les personnes ("fermiers de l'île de Ré...") ayant un patrimoine mais peu de revenu, et qui ne seraient donc pas dans une tranche élevée de l'impôt sur le revenu.
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S
L'actuel ISF ne comprend pas la résidence principale dans son assiette. Par contre, cette dernière est inférieure à 1 million d'euros.
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F
Bonjour "sceptique" <br /> <br /> J'ai entendu la même chose et je le soutiens , quant à l'ISF , il propose dans le calcul d'y soustraire la valeur de la résidence principale et de l'appliquer au-dessus d'un actif net de 1Meuros ,<br /> <br /> bizfox
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Sceptique
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