AU JOUR LE JOUR

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22 Septembre 2012

CHÔMAGE « STRUCTUREL »….

Vu hier soir l’émission « envoyé spécial » de France 2. Un sujet, les enfants « boomerang », ces trentenaires ou parfois quadragénaires, que la crise ramène par la peau du dos chez papa-maman, car ils ne peuvent plus assumer financièrement leur vie de célibataire, ou de divorcé chargé de pensions.

Trois cas illustraient le problème de ces échecs dans le contexte de pénurie d’emplois….peu ou moyennement qualifiés. Des compétences, des savoirs , comme on en délivre de plus en plus dans nos universités, ne constituant pas, mis ensemble, un « métier ».

Outre le flou qui a guidé ces jeunes vers les études d’après-bac, il y a l’inconsistance de ces savoirs aux yeux des entreprises, dont aucun poste ne correspond à ce qui n’est pas un « savoir-faire ».

Qu’a –t-on raconté à  ces garçons et à ces filles au moment de « l’orientation » ? Ce retour sur le parcours des jeunes n’est jamais fait par ceux qui sont investis de la mission. Ils ne supportent d’ailleurs pas qu’on leur cherche des « crosses ». Les critiques ne leur parviennent que des politiquement incorrects. Leur opposer la sourde oreille met fin au débat.

« NOUS NE VOULONS PAS DE L’AUSTÉRITÉ, MAIS… (D’UNE…MISÈRE SANCTIFIÉE)

Dans le Monde, daté du 20/09/2012, p.19, Alain Lipietz e Noël Mamère, partent en guerre contre le TSCG, négocié par Sarkozy, que leurs rivaux et néanmoins utiles socialistes, s’apprêtent à ratifier par voie parlementaire, invités qu’ils le sont par « leur » Président François Hollande, qui a fini par en admettre la nécessité. Il est certain que ce traité postule le redémarrage du système économique qui prévalait avant la crise. Comme il faut assainir les économies fondées sur le crédit, qu’il faut redonner confiance aux prêteurs et investisseurs, il nécessite un contrôle de la dépense publique de chaque état membre. Par rapport à la situation prévalant avant 2008, le premier pas est fait d’austérité.

Ne cherchez pas dans cet article de précisions sur « l’économie verte » qui doit la remplacer avantageusement. Moins de production, moins de pollution, abandon du nucléaire, l’équation est claire, c’est le retour à un PIB comparable aux années d’occupation. Autarcie à toutes les échelles, rationnement de l’énergie, sûrement, emplois manuels à faible valeur ajoutée. C’est sûr,pour enlever les mauvaises herbes à la main, il faudra du monde.

AZF, LA CAUSE « OUBLIÉE »

Je n'ai pas envie d’ajouter quoi que ce soit à mes précédents commentaires sur cette catastrophe, dont l’anniversaire s’approche, ainsi que les conclusions du procès en appel. « Victime » d’une enquête discutable, pour cause de préjugés de  suspicion « de classe ». Mais j’ai entendu parmi les commentaires la plainte d’une victime du climat de haine et de soupçons qui divisent « victimes présumées coupables » (les personnels d’AZF) et les victimes innocentes, les « autres ». Il était inévitable que vouloir trouver des coupables, et ne pas pouvoir les confondre, mettait la haine en attente.

Je persiste et signe sur un point essentiel : le nitrate d’ammonium n’est pas un explosif. Il ne peut participer à une explosion qu’en cédant son oxygène à un « carburant », sous l’effet d’une forte chaleur qui le dissocie. Son explosion conclut donc un incendie non maitrisé, et confiné. Quant à l’histoire d’une réaction avec un composé chloré, il n’en est fait aucune mention dans le relevé historique des accidents impliquant l’ammonitrate, il n’en a été fait aucune démonstration probante, il n’a été apporté aucune preuve d’un dépôt malencontreux et fautif.

Les images d’archives rappelées à l’occasion me donnent l’impression d’un magistral coup de poing asséné du ciel sur le site. Un seul type de phénomène est capable de produire un tel effet : LA CHUTE D’UNE MÉTÉORITE PÉNÉTRANT VERTICALEMENT L’ATMOSPHÈRE TERRESTRE. Le raccourcissement du trajet, l’explosion rapide de la météorite surchauffée, l’onde de choc poussée devant elle, provoquent ce type de dégâts (La Toungouska, Sibérie, 1908).

Sceptique, le 22/09/2012