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Sceptique
31 octobre 2012

Sans coeur pour les restos

En tout  parlementaire de la majorité, il y a un inquisiteur fiscal, à la recherche d’enfants gâtés de Sarkozy. Quarante huit pour cent de profiteurs à débusquer et à mettre à l’amende, c’est du boulot, et les heureux élus de Juin 2012 ne seront pas de trop pendant les quatre ans et demi qui viennent. 

En ce moment, c’est donc des restaurants, brasseries et fast-foods qu’ils s’occupent. Ils ont bénéficié d’une baisse substantielle de leur taux de TVA, justement à cause des « fast foods », qui jouissaient du taux du commerce alimentaire pour leurs ventes à emporter. Pour toute une catégorie de clientèle, celle des jeunes et des familles, la concurrence était biaisée.

La profession se plaignait….comme les autres. Ses représentants faisaient le siège des politiques, et elle avait la chance d’avoir affaire à ceux qui avaient le cœur le plus tendre. S’ils ne l’ont pas fait tout de suite, c’est parce qu’à Bruxelles, « on » l’avait beaucoup plus dur, et parce que la demande française constituait une exception. Hier, « on » a mis sous les yeux des français les taux de TVA appliqués dans les pays européens….du Nord. Nos restaurateurs font figure de privilégiés. Leurs clients aussi, bien sûr.

Devenu très casanier avec l’âge, mes souvenirs de restaurants nordiques se sont estompés. Mais ils ne méritaient pas de figurer parmi les grands moments de mon expérience gastronomique. "Manger pour vivre" semble la devise de l’Europe du Nord. Plus on monte vers le pôle, plus c’est dégueu. Comme « on » n’a pas le choix, si « on » a faim, il faut y passer. Le prix de la matière première devant être très bas, 20% de TVA sont supportables !

Dans notre hexagone, restaurateurs et clients partagent la même exigence quant à la qualité des préparations et du service. Il peut arriver de se faire avoir, mais « on » s’en souvient. Les français savent ce que veut dire une salle vide à l’heure de pointe. Mais, en contrepartie, « on » suppute la dépense à chaque envie. Si les fonds sont en baisse, « on » se rabat sur le sandwich.

Pendant que les députés PS chassent, ceux de droite font le compte des catégories pourchassées, qui voteront pour eux la prochaine fois. L’alternance, ce n’est que ça ! À mon avis, pour cette raison, et pour l’autre, de ne pas avoir une vague supplémentaire de chômeurs, les responsables n’iront pas jusqu’à rétablir l’ancien taux de 19,6%, de plus, susceptible d’augmenter.

Et les pays du Sud ? C’est vrai, « on » y mangeait bien et pour pas cher. Sans inspecteurs du fisc, de l’URSSAF, de l’hygiène, et du travail, ils étaient peinards.

Mais un peu trop ! En Italie, en Grèce, ils doivent maintenant faire des factures, les pauvres !

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