UNE QUESTION À JEAN-VINCENT PLACÉ

J’ai déjà pris position sur le futur de cet homme politique, pour l’instant valeur sûre du parti EELV, sénateur, et président du groupe écologiste du Sénat.

Il était interrogé, il y a quelques jours, sur la chaine Public Sénat. Quel habile homme, ai-je eu envie de dire, de nouveau !

Sa critique des archaïsmes de la société française, de son cramponnement au « colbertisme », à l’industrie lourde, pain bénit des diplômés de l’École Polytechnique et des marxistes, son exécution, au passage, de l’actuel « chevalier blanc », voué au sauvetage de tous les canards boiteux sur lesquels flottent les drapeaux rouges, témoignent de sa lucidité « négative ». Il rappelait, au passage, toutes les vaines tentatives de maintenir en vie nos activités primaires et secondaires, frappées par la concurrence des pays émergents.

Il affirme avoir en tête un catalogue de productions innovantes, à forte valeur ajoutée, capables de renverser la situation de notre industrie, et, par la même occasion, la situation sociale créée par notre défaut de compétitivité, dans les activités « classiques ».

Seulement, voilà, il n’en a dit un mot, il n’en a citée aucune. Ce qui laisse penser que le catalogue est encore vide.

À moins que le contenu soit incompatible avec les principes directeurs de la pensée écologique, hostile aux gadgets énergivores et hédonistes. 

Seuls les imbéciles ne changent pas. Cet homme, même dans la défense du catéchisme de son parti, ne semble pas en être un. Si le socialisme distributeur peut encore séduire, l’écologisme austère ne soulèvera jamais les foules.

À suivre….

Sceptique