RETOUR À LA POLITIQUE.

Je n'ai pas assisté à la conférence de presse du Président François Hollande. Je n'en attendais pas un éclairage définitif sur son jugement de la situation, et les changements de cap, comme "on" dit. 

Les réactions de ses adversaires et de ses petits soldats m'ont confirmé qu'à "l'Élysée, rien de nouveau!"

Après eux, ce furent les politologues de "politiquement show", puis "Vu d'ailleurs", le rassemblement des journalistes étrangers par Christophe Moulin. Enfin l'interview, par les journalistes spécialisés en économie, de Nicolas Dufourcq, patron de la BPI, la création de François Hollande, rassemblant la Caisse des dépôts et consignations, Oseo, et le FSI. Nicolas Dufourcq est un "manager" remarquable, récupéré du privé, où il a été une pièce maitresse d'un France Telecom privatisé.

Toutes les bribes d'informations ou de ressentis de cette conférence de presse d'une durée de plus de deux heures convergent vers un commentaire unanime: François Hollande a confirmé sa posture présidentielle, son autorité sur tous les rouages du pouvoir, sa confance absolue en lui-même et en son gouvernement. Il maintient son pari d'inverser la courbe du chômage pour la fin de l'année. Un journaliste italien a rappelé que le lancement d'emplois publics temporaires au mois de Novembre 2013 pourrait parvenir à ce résultat mathématique. Il n'a, à aucun moment, tenté d'inverser sa cote de popularité, au moyen d'une promesse quelconque. Presque tous les commentateurs ont admiré la performance, mais ont conclu qu'il n'avait rien laissé passer.

La maitrise de ses émotions et de sa parole a été, de nouveau, sa défense favorite. Lisse, et ferme. Il faut reconnaitre qu'il n'avait rien à gagner à dire quoi que ce soit. Tout ce qu'il aurait dit aurait été retenu contre lui.

C'est par Nicolas Dufourcq, que, finalement, "nous" avons été informés de ce qui se met en place pour aider les entreprises porteuses d'innovations, susceptibles de reprendre leurs investissements, et d'embaucher.

Sceptique

Comments

[Sceptique]

Merci pour cet excellent article, écrit par un "homme de terrain". Ce qu'il révèle des solutions pragmatiques utilisées par les exploitants agricoles pour recruter de la main d'oeuvre est intéressant, et d'autre part, humainement correct. Je ne sais pas ce qui en est dans cette région, mais ici, en Picardie, la pluie "hollandaise" va nous priver une deuxième année de nos fruits, prunes, et dans doute, pommes. Ce sont, heureusement, des productions privées, jamais commercialisées. Mais, dans le sud-est le mauvais temps fait aussi son oeuvre sur les vergers.

Que de raisons pour que le moral soit mauvais!

[Olivier]

Un article qui mérite la lecture...



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