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Sceptique
20 mai 2013

SÉGOLÈNE...LE RETOUR? OU LE PASSAGE?

La presse, les journalistes, ceux qui gravitent au plus près de personnes en vue du monde politique, se posent deux questions.

À propos de François Hollande, ils disent:"qu'est-ce-qu'il pourrait faire?"

À propos de Ségolène Royal, qui a fait un retour remarqué dans les médias:"qu'est-ce-qu'on pourrait en faire?

Ségolène Royal, reçue hier-soir par l'équipe du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, ne se pose pas, à propos d'elle-même, la première question. Elle laisse entendre qu'elle a abandonné toute ambition de dimension présidentielle ou gouvernementale. Que sa mission de Présidente de la Région Charente-Poitou, dont elle veut faire un paradis terrestre, modèle disponible, par la suite, pour une généralisation à l'échelle de la France (et sûrement plus, tellement il sera irrésistible!), la comble, au présent et au futur.

"Bombardée" vice-présidente de la Banque Publique d'Investissement, elle en parle dans les mêmes termes que le vrai président, Nicolas Dufourcq, "passé"" au club de l'économie de LCI, la veille. "On" sait que l'entente entre ces deux personnalités n'est pas des meilleures. Elle n'évoque pas la bisbille.

N'ayant pas besoin, pour être dans le rôle qu'elle s'est choisi, de ferrailler avec un rival, elle peut se dispenser de l'agressivité d'une héroine. Une sorte de sainteté n'est pas loin. Femme ayant accompli toutes les potentialités spécifiques de ce sexe*, elle a, sur les hommes dogmatiques, l'avantage de l'expérience et du pragmatisme qui en résulte. Elle exécute, en quelques mots, le renoncement à l'apprentissage précoce des adolescents en échec scolaire. Mais le coupable n'est pas nommé.

Entre "je suis passée vous faire un petit coucou", ou "me re-voilà!", j'hésite à me prononcer. Il y a six ans, j'avais conclu à une inaptitude à la fonction présidentielle qu'elle briguait, tout en regrettant de ne pas reconnaitre, à aucune femme "politique" en vue, à l'époque, cette aptitude. Notre société, notre pays, n'a pas encore résolu sa misogynie fondamentale, et aucune de nos femmes n'est parvenue, sans se dénaturer, à traverser le "plafond de verre" qu'elles rencontrent dans tous les métiers, dans toutes les carrières à haut niveau de responsabilité.

Nous avons beau faire des lois de discrimination positive, rien n'y fait. Entre le droit des hommes, et le devoir des femmes, il n'y a pas photo. Ségolène Royal adopte cette posture, quand elle affirme, avec sincérité, qu'elle n'a pas de rancune envers celui qui a refusé de lui céder son siège en 2012, profitant des votes de la droite.

Mais en tout état de cause, il ne faut s'en remettre qu'à la décision du peuple souverain, seul juge de ses défauts fondamentaux.

Sceptique

*La femme se partage entre ses trois potentialités, être amoureuse et compagne d'un homme, être mère et mère aimante, être engagée dans la société et passionnée, ou non, par sa fonction. Passionnée, ou non , par son patron....si elle n'est pas elle-même, la patronne. "On" ne peut pas être insensible aux accents de Ségolène Royal, parlant de François Mitterrand. On me reprochera sans doute cette place faite à l'affectivité des femmes, à la fois comme valeur et comme point faible. Je persiste et signe.

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Commentaires
S
Il est clair que c'est son expérience de mère qui lui permet une pensée plus pragmatique sur la question.<br /> <br /> Mon explication de la position subalterne des femmes en politique (et ailleurs) est que pour elles les responsabilités sont un devoir, alors que pour les hommes, c'est un droit. C'est pourquoi les femmes s'effacent devant les hommes. Du moment qu'il y a quelqu'un pour faire le boulot....
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P
Des propos qui ne seraient pas tenus s'il s'agissait d'un homme. <br /> <br /> On aurait grand besoin de son bon sens qui manque tellement à nos hommes politiques de tous bords. Si Royal se fait passer pour une sainte, elle a aussi les pieds sur terre et la" tête bien faite". Son idée de l'apprentissage des jeunes dès 14 ans, souvent à la dérive, réglerait en partie la délinquance, le trafic et la criminalité pour finir.
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S
@Paramo<br /> <br /> Je me rends compte de ce que votre commentaire a été effacé, par une fausse manoeuvre.
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S
Vous semblez ébranlée par la théorie du genre. Moi, pas du tout. Sous l'étage exploré par Freud, il y a celui qui a motivé Jean-Didier Vincent. Toujours prêt à se réveiller.
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Sceptique
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