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Sceptique
18 juin 2013

ENFANCE EN DANGER? RAISON GARDER!

Il y a des enfances malheureuses, à base de négligences diverses, ou de maltraitances caractérisées. Il y a des accidents mortels, causés par des parents, des pères, le plus souvent, qui oublient l'espace d'un instant le rapport de forces inégal, en leur faveur, la fragilité d'un enfant en bas âge. Il y a des étourderies, dont on se demande quelles peuvent en être les séquelles morales, qui font oublier une enfant dans une voiture, où il mourra d'un excès de chaleur.

On peut ajouter à ces fautes tous les accidents mortels dont les enfants sont victimes en raison de leur ignorance du danger. Tout accident survenant à un enfant peut être relié à un manquement de quelques instants de sa surveillance par un adulte. 

Pour autant, c'est à se demander quelle instance invisible les protège, l'enfant d'aujourd'hui, et d'ici, a bien plus de chances d'atteindre l'âge adulte qu'un enfant d'autrefois, ou d'ailleurs.

De nos jours, la mort d'un enfant, même de maladie, est un scandale, l'échec de notre mission d'accompagement vers l'autonomie de l'adulte, responsable de ce qu'il fait de sa vie. Dans la première phase de cette vie d'adulte, la prudence et la raison sont plutôt considérées comme des faiblesses peu glorieuses. Mais c'est une autre histoire.

Cette inconséquence fondamentale du jeune humain, même majeur, au regard de la Loi, la rationalisation collective, incarnée par les chercheurs en prévention, tente de la maitriser à l'aide de garde-fous, à inventer, ou à perfectionner. Or, parmi ces inconséquences, la jouissance de "faire" des enfants, tant du côté des pères, que des jeunes mères, est plus que jamais un droit sacré. Que la "puissance publique" s'engage à soutenir et à garantir. La situation de crise économique que nous vivons a réhabilité le concept de famille élargie, abritant et nourrissant trois générations sous le même toit et autour de la même table. Mais ce n'est pas toujours possible, et beaucoup de jeunes couples, chargés d'au moins un enfant, sont confrontés à la pauvreté aggravée. C'est  dans cette catégorie qu'il y a le plus de risques que l'enfant soit un motif de dispute, plutôt que de rapprochement et de solidarité.

La liberté qui fonde notre société n'est pas une fiction, comme elle est parfois dénoncée. Mais elle angoisse tous ceux qui savent qu'il peut en être fait un mauvais usage. Et la découverte fortuite, de temps en temps, de cas de maltraitance ou d'infanticide intentionnel, entretient cette angoisse de "passer à côté" d'autres cas. Et quand "ça" arrive, à coup sûr, il y a une défaillance des services chargés de cette protection, passant nécessairement par une intrusion dans l'intimité des familles.

La distance entre la conscience professionnelle et le procès d'intention est courte. L'opacité des murs qui abritent les familles exacerbe la défiance. La tentation d'affecter d'un coefficient multiplicateur à la situation connue, crée une situation inconnue, mais tout aussi vraie

La proportion de dix pour cent d'enfants maltraités et en danger de mort a surement une commodité pour l'esprit. Il laisse une marge substantielle à un dépistage inquisiteur. Ce qu'une société attentive mais libérale ne peut pas réaliser. Est-ce que cette impossibilité autorise à parler de "phénomène de santé publique massif"? Comme on a pu le faire pour d'autres supposés vices cachés de notre société*?

Pourrait-on améliorer la situation par une suspicion systématique et généralisée? Où se situerait la limite entre une liberté "normale", dont on sait qu'elle s'arrête où commence celle des autres....dont les enfants font partie, et une "liberté surveillée", ou "conditionnelle", établissant une présentation obligatoire des enfants déclarés, à quelle fréquence, et devant qui? Je doute que la société française approuve, par son vote,  une telle évolution.

Ce n'est pas parce que la criminalité est plus visible et mieux médiatisée qu'elle est réellement pire que dans le passé. La connaissance crée de nouvelles obligations pour la puissance publique. Mais la raison doit s'opposer à des débordements incontrôlables.

Sceptique

*L'inceste, supposé méconnu d'un facteur dix! 

Source:le Monde du 15 Juin 2013, p.11-Société

 

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Commentaires
P
Bien ! <br /> <br /> Si vos idées étaient comme les miennes, je ne serais pas ici en train de discuter avec vous. Je n’ai rien à dire à ceux qui pensent comme moi (si jamais il y en a un). C’est comme dans un choeur. Il faut plusieurs voix, il faut savoir chercher celle qui apporte quelque chose à l’ensemble. Si c'est moi qui tombais d'accord avec vous, vous auriez l'obligation de changer de voix. <br /> <br /> <br /> <br /> Réussir à savoir ce que je pense ? J’ai en peu répondu. <br /> <br /> Donc vous aurez du mal, moi même je n’y arrive pas. Mon but en discutant avec vous c’est justement de ne pas rester enfermé dans mes idées. Cela les fait bouger mais vous ne pourrez pas vous en apercevoir. Je suis bien trop fier pour cela ! <br /> <br /> <br /> <br /> Il faudrait l’avis d’un auditeur attentif et un peu externe à ce « chant ». <br /> <br /> <br /> <br /> "Attitude" . . . position de défense ? Est ce une projection ? <br /> <br /> <br /> <br /> J’utilise le mot « attitude » au sens de situation dans laquelle on se maintient à l’égard de quelque chose, une disposition par rapport à . . . <br /> <br /> Nous avons en permanence des attitudes (dont nous n’avons pas toujours conscience) et cela compose notre personnage. <br /> <br /> <br /> <br /> Vous même par rapport aux informations économiques vous avez une attitude, qui est celle de ceux qui dissent comme vous :<br /> <br /> <br /> <br /> « Je sais peu mais cela me suffit et pour le reste j’ai du bon sens. » « Cela ne m’a pas fait commettre aucune erreur grave »<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci malgré le fait que comme moi vous savez que :<br /> <br /> <br /> <br /> 1) Que le « bon sens » est aussi trompeur que « l’apparence ». <br /> <br /> <br /> <br /> 2) Que se contenter de cela nous conduit toujours droit dans l’enclos des bons moutons. <br /> <br /> <br /> <br /> 3) Que si on s’est contenté, sur un sujet, de son « bon sens » ou de l’apparence ou de croire au discours non critique d’un tiers, on peut finir par caqueter avec les autres perroquets quand ce n’est pas à hurler avec les loups<br /> <br /> <br /> <br /> 4) Que pour savoir si l’on a commis une erreur il faudrait avoir les moyens de le vérifier et que certaines erreurs sont le produit des croyances foncent le pouvoir. <br /> <br /> <br /> <br /> Votre « attitude » est la même que celle de certains érudits qui ont affirmé pendant des siècles que, le pouvoir royal était d’origine divine, que la terre était le centre du monde ou que la terre était plate. <br /> <br /> <br /> <br /> Vérité ?<br /> <br /> Le mot « vérité » va nous conduire droit à une discussion que nous avons eu au sujet de Laurent, nôtre Berthod national.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce serait très beau si l’on pouvait ignorer tous les autres plans dans lesquels un discours prend sens. Mais c’est impossible. Le mot « vérité » a plusieurs fonctions et selon les contextes on peut avoir intérêt à juger une affirmation « vraie » en dépit des faits. <br /> <br /> <br /> <br /> C’est ainsi que lorsque un journaliste économique est payé pour faire vendre telle ou telle valeur, il produit un discours « vrai » qui permet à certains pigeons qui l’écoutent d’ d’avoir « confiance » et à d’autres de se dire : <br /> <br /> <br /> <br /> « ça c’est un bon coup » « j’achète ! » « je vais faire un bon coup ! » <br /> <br /> <br /> <br /> C’est parce qu’on ignore les fonctions de certains mots dans nos discours que l’on devient facilement manipulable et qu’on finit par jouer contre ses propres intérêts (mais cela ne saute pas toujours aux jeux). <br /> <br /> <br /> <br /> Votre dernière paragraphe ne vaut pas la peine d’être commenté, vous ne vous intéressez même pas aux fonctions de la monnaie et vous restez dans la parabole de « l’écureuil ». C’est dire si votre ignorance sur la question est grande.
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P
Les vidéos sont dans un site de formation sur la bourse. La bas vous ne trouverez pas des gens de gauche (au contraire) même s’il y a peut être quelques uns. Ce sont simplement des gens qui risquent leur argent et ne peuvent pas se contenter de ce qu'on entent d'habitude dans les médias.<br /> <br /> <br /> <br /> Il se trouve que ma vie qui n'est pas courte m'a fait voir pas mal de choses. Je n'ai pas récolté certaines informations par simple curiosité mais parce que j'avais des problèmes en face. <br /> <br /> <br /> <br /> Je doute que vous ayez une fois risqué votre entreprise ou votre argent dans une aventure financière. Lorsque vous le faites il ne faut pas se fier ni à la droite ni à la gauche ni au discours de la plupart des économistes que l'on entend dans les médias. Certains sont les simples rabatteurs dans des vastes chasses aux pigeons.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous abordez certaines questions d'économie sans information suffisante. Vous m'avez parlé d'"évolution naturelle" en économie, vous avez évoqué des bilans économiques de l'Angleterre (dans les années 70) en gardant la version d'un des groupes qui se disputaient le pouvoir à l'époque. C'est trop superficiel. <br /> <br /> <br /> <br /> Vous m'attribuez des idées que je n'ai pas, pressé que vous êtes de classer vos interlocuteurs. C'est du peut être au fait que vous fréquentez des gens qui se placent dans un camp de manière systématique. La seule chose qui me « définit » c’est une attitude : Celle de ne pas accepter aucune "vérité" qui aille contre mon intérêt. <br /> <br /> <br /> <br /> Le « moteur » de la gauche c'est l'envie, celui de la droite la peur. <br /> <br /> Chaque groupe cultive une sorte d'addiction aux sentiments de son camp. Les uns comme les autres sont manipulables en raison à l'attachement à ces sentiments. Lorsque cela arrive on défend intérêt mais celui des autres et sans rien y gagner. Ne soyez pas décevant, vous faites beaucoup mieux d’habitude.
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P
Mais si vous ne voulez pas suivre des cours, vous pouvez regarder les vidéos que je vous propose. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas du TF1, ni du Figaro économique, mais on comprend quand même.
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P
Je crois que vous avez besoin de suivre quelques cours d'économie.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais il est vrai que la BCE a du sortir du cadre législatif pour éviter le pire. C'est justement l'un des points où il y a eu débat entre la France (qui souhaitait l'intervention directe de la BCE) et de l'Allemagne (qui ne le souhaitait pas) Mais la position allemande a du être assouplie par la situation où se trouvaient les banques allemandes. <br /> <br /> <br /> <br /> Regardez les vidéos. Elles expliquent le processus de création monétaire.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Après ça, si vous voulez approfondir la question il y a des très bons cours dans beaucoup d'universités.
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S
Ce sont les banques centrales qui émettent de la monnaie pour soutenir l'économie et empêcher les taux d'emprunt. Ce n'est pas sans inconvénient, et ce jour même, la bourse a dégringolé parce que la Fed a annoncé une réduction des facilités monétaires. <br /> <br /> Il n'y a aucune recette miracle en économie. On constate que les crises ont une fin, mais personne n'est d'accord pour dire le pourquoi et le comment.<br /> <br /> Je ne referai pas de nouvelles études, pour ne pas mourir idiot en économie!
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Sceptique
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