APRÈS LE "COUAC", COMMENT DÉTOURNER LES REGARDS?
Nos lointains cousins, les singes, s'apaisent en se cherchant mutuellement les puces qui les agacent. Bizarreries du langage humain , la même opération, employée comme métaphore, signifie la recherche d'un motif de dispute. "On" cherche des puces, ou des poux dans la tête, à quelqu'un.
Nos politiques de tous niveaux, les partis politiques, les journalistes, se sont retrouvés avec une "indignation" débordante et fleurant la poubelle. Des brassées de "n'importe-quoi pour en sortir", devaient, d'urgence, être glissées sous les tapis. La-bas, à Mitrovica, au Kosovo, le chef de la famille expulsée, multipliait les provocations goguenardes. Lui et les siens étaient les plus forts. Ils reviendraient .
Irrité par l'insolence, le peuple français (65%) dénonçait d'avance toute faiblesse humiliante de la part de leur État. Comment recouvrir les bévues proférées, imprimées, ou fixées sur les disques durs?
Edward Snowden, le Chevalier blanc américain, fut leur sauveur inépuisable. Comme dit le Nouveau Testament:"Seigneur (Snowden), dites seulement une parole, et leur âme (celle des américains) sera carbonisée."
Le "Monde" accomplit le beau geste sauveur. Il ressortit la dénonciation par Edward Snowden de l'espionnage systématique de tous les humains du monde par le NSA (National Security Agency), organisé après les attentats du 11 Septembre 2001. Et parmi les humains du monde, il y a les 65 millions de français, dont la partie adulte constitue une menace potentielle pour les américains. Ils se méfient maintenant de tous les adultes, des deux sexes, pour faire bonne mesure*.
À défaut de pouvoir accueillir dignement la famille Dibrani à une de nos frontières, notre Ministre des Affaires Étrangères put recevoir avec un froncement de sourcils son "alter ego", le Secrétaire d'État John Kerry, qui, comme tous les américains, ont fait une croix sur leur traitre Edward Snowden. Et ne voient aucun mal à passer à la trieuse les millions de communications téléphoniques ou de messages échangés dans le monde.
Car il ne faut pas croire que ce sont des hommes ou des femmes qui écoutent "in extenso" tous ces messages. Ce sont des machines qui dépistent des "mots clés" nécessaires aux malfaisants pour se comprendre. Seuls les messages contenant ces mots sont examinés de plus près.
Notre DCRI ne pratique pas autrement pour repérer préventivement ceux qui rêvent d'attentats et les préparent.
Les supporters de nos politiques sont contents: leur équipe, pour se sortir d'un moment difficile, a botté en touche.
Sceptique
*Les femmes sont très nettement moins agressives, et moins dangereuses, que les hommes. Mais pas toutes parfaites, quand même. Ça ne coûte pas plus cher de surveiller leur babil.