TOUCHÉE....COULÉE?

Toutes les passions ne sont pas des valeurs. Aucune, en politique en tout cas, ne peut être intelligente.

En disant une énorme bêtise, par une sorte d'automatisme, à propos des quatre otages prisonniers dans le désert depuis trois ans, Marine Le Pen a marqué contre son camp, et ce dernier devrait en être affaibli, pour peu que des adeptes essaient de la défendre. 

Au profit de qui? Il est impossible de le dire, dans le climat de doute, de perplexité, d'angoisse pour l'avenir, que connait notre peuple depuis qu'il s'est "planté", en Mai 2012.

Car le souk aux erreurs est encore ouvert, et ses stocks ne sont pas épuisés.

Le retour de ces hommes éprouvés, démontrant que d'autres hommes, investis d'une mission précise, l'avaient accomplie sans faute, avait tout pour rassembler la nation, lui faire oublier un court instant ses doutes, voire son négativisme. Ça ne durera pas, c'est sûr, les mauvaises nouvelles tomberont en même temps que les pluies et les feuilles. 

Les commentateurs du merdier sont d'ailleurs de plus en plus perplexes. Au point de réfléchir aux attraits de l'homéopathie:" et si les français choisissaient d'en sortir pour un autre, bien pire?" Les candidats et leurs "prêts-à-penser" ne manquent pas.

Le malaise semble avoir gagné les "généraux". On n'entend plus, sur les médias, que les lieutenants et les capitaines. Ils ont la chance de ne pas se voir clouer le bec par des journalistes qui veillent sur l'orthodoxie. La sélection de ceux qui ont l'expérience et le privilège d'une renommée à l'échelle nationale, se fait sur leur capacité à "en placer une". Certains sont-ils déjà épuisés?

Nos institutions contiennent la solution. Elle est entre les mains du Président de la République. Quand se décidera-t-il et pour quoi?

Sceptique