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Sceptique
1 mars 2014

SALADES ÉLECTORALES.

Si mon précédent billet traitait du doute par lequel semblaient saisis des hommes politiques du Centre, celui-ci résulte d'une certitude qui a gagné l'actuelle majorité: celle d'une "raclée" promise à chaque échéance électorale, au cours du quinquennat en cours. La dernière, la présidentielle de 2017, est encore dans son écrin.

Quel que soit leur bord, les politiques n'ignorent pas l'histoire, même s'ils le laissent croire. C'est pourquoi, c'est sans tarder que les futurs perdants ont entrepris de trafiquer les règles électorales en vigueur, et les découpages administratifs qui conditionnent le plus délicat, le plus sensible, l'électoral.

Une analyse de Patrick Roger, du Service Politique du "Monde", publiée en page 18 du quotidien, daté du Jeudi 27 Février 2014, tente de rendre claires les transformations imposées aux règles électorales des élections locales, les premières sur la période 2014-2O16. 

Pour commencer, les dispositions votées par la droite, lors du précédent quinquennat, visant à simplifier le "mille feuilles" politico-administratif, en fondant sur une seule personne les mandats de conseiller général(département) et de conseiller régional, ont été abrogées. Les nouveaux législateurs ont inventé pour les cantons  l'élection simultanée d'une femme et d'un homme. Mais pour ne pas augmenter mécaniquement le nombre d'élus, deux cantons voisins(quand même) seront fusionnés en un seul. Mais le voisinage est variable selon les points cardinaux. Quand ce sera possible, un canton urbanisé sera fusionné avec un canton rural, votant mal par principe (droite, ou FN). À coup sûr, l'ensemble penchera du bon côté. 

Les élections municipales ont été à plaisir compliquées et rigidifiées, jusqu'au niveau de 1000 habitants, par l'extension du suffrage proportionnel et paritaire. "On" en espère la perte d'influence de personnalités de renommée locale.

Pour les communes de moins de mille habitants, la fantaisie, la souplesse, ont été abrogées. De nombreuses restrictions créant des cas de nullité vont égarer volontairement des électeurs ruraux et leur mauvaise habitude d'avoir "leurs têtes". "On" ne va quand même pas laisser les électeurs choisir leurs élus, non?

Quelques coups de pouce en faveur des "valeurs sûres" que sont les français à l'étranger, pourront mettre le Sénat à l'abri du retour des mal-pensants.

Et la conclusion, en lettres grasses:Simple toilettage ou opération concertée visant à préserver les intérêts du P.S.? L'un n'exclut pas l'autre.

Sceptique

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Commentaires
M
Ouh que c'est pas "bio", ça!
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Sceptique
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