QUI FAUT-IL CROIRE, LA BOURSE, OU LES JOURNAUX?
Si à Simferopol, ou dans d'autres lieux, quelques épisodes de la partie de gendarmes et voleurs sont encore joués, si à Moscou, Wladimir Poutine souffle sur les braises, sur "les marchés", on a cessé de vendre, et on rachète. Il n'y aura, en ce mois de Mars 2014 ni réédition de Budapest 1956, ni de Prague 1968. L'Ukraine occidentale est posée sur les bras de l'Union Européenne et du FMI, et qu'ils s'en débrouillent, l'Ukraine orientale est en "stand by", dans l'attente qu'elle sache ce qu'elle veut, "Victor Yanoukovitch....n'a plus d'avenir!", et les bijoux de famille sont bien gardés.
Le bras-de-fer engagé par Poutine lui sera profitable, les effets de la cuite de Kroutchev sont annulés, et les protestations des ukrainiens ne sont que de principe.
Les sentimentaux ressentiront plus de haine pour le maitre du Kremlin, les cyniques admireront le bandit qui a fait un fabuleux hold-up sans coup férir.
Comme tous les bandits intelligents, Vladimir Poutine a pris en compte ses faiblesses, et n'a pas attendu l'arrivée de la police.
Sceptique
Note complémentaire: François Hollande a mis à profit un rassemblement des ministres des affaires étrangères à Paris à propos du Liban, pour amorcer un dialogue à ce niveau sur l'affaire ukrainienne. Avec un succès certain, semble-t-il. Il doit y avoir encore, sur ce sujet précis, une réunion des Chefs d'État de l'Union Européenne. Décidément, les énarques semblent mieux préparés à la gestion des affaires internationales qu'à la gestion de notre économie!