Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
13 juillet 2014

DE LA LIBERTÉ, DANS LA...DÉPENDANCE.

"Comment faire bonne chère avec peu d'argent?", questionne Harpagon, dans l'Avare. Question que ne se posent pas tous ceux qui font semblant de ne pas savoir dans quel état se trouve notre économie, grâce aux bons soins de notre État. Mais ,notre État, c'est quand même nous, non?

Ces dernières semaines, nous avions les actes protestataires des intermittents du spectacle, et ceux des marins de la SNCM. Qui d'une même voix, réclament de notre État qu'elle reconnaisse leurs privilèges, leurs droits exclusifs sur ses moyens, assurés par les contributions des cochons-de-payants.

Hier, c'est le supplément "Sciences et Médecine" du "Monde" qui dans ses quelques pages, collecte trois bonnes raisons de s'indigner....de l'avarice de l'État. Ou de l'abus de position dominante, se heurtant à son avarice, dans un cas.

Il est d'abord question d'un grand travail collectif, à l'échelle européenne, sur le fonctionnement de notre cerveau (identique dans toute l'Europe et au delà). Si j'ai bien compris, les problèmes de gros sous risquent d'amputer le vaste projet de quelques parties INDISPENSABLES.

Il y a l'affaire du nouveau traitement de l'hépatite C, qui menace la santé et la vie des personnes contaminées, soit par les injections de drogues, soit par des transfusions contaminées (ce risque est maintenant écarté). Le traitement vraiment efficace, pour le moment fabriqué par un unique laboratoire américain, est proposé à prix d'or. "On" ne cherche pas à faire baisser le prix de l'once d'or, mais on supplie le vilain laboratoire de modérer son prix. Sinon....sinon quoi? Le principe du nouveau traitement étant connu, il ne reste qu'à attendre raisonnablement  que d'autres laboratoires travaillent sur le même principe, et qu'on accélère l'agrément de leurs molécules. Le prix ne tombera pas jusqu'à celui de l'aspirine, mais il baissera.

Sous le titre "Rendez-nous notre liberté", les représentants de la recherche d'État (CNRS et INSERM) réclament leur dû, et considèrent comme un mépris global de la connaissance, celui de leur recherche, les restrictions de crédit que leur patron leur impose. Pourtant, leur recherche ne porte pas sur des OGM, ou les techniques d'extraction du gaz de schiste, objets d'ignorance patriotique. Sur ce point, ils sont "nickel".

Comme notre État continue, malgré l'insuffisance des rentrées de tributs, à jeter l'argent par les fenêtres, ces braves savants ne comprennent pas sa pingrerie. Ils devraient se rappeler ce propos, dont l'attribution est multiple, donc incertaine: "Quand le feu est au château, on ne s'occupe pas des écuries."

Si nous vivons à crédit, c'est bien pour maintenir le niveau de vie acquis depuis un demi siècle, et auquel nous sommes "accrocs". Sans autre risque que de le perdre, mais blessure d'amour-propre intolérable.

CÉLAFOTAKI? OZOTRES, bien sûr! Mais nous ne sommes pas plus avancés.

Sceptique

Publicité
Publicité
Commentaires
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité