LA GROSSE CONNERIE....ET MAINTENANT?

Quand, pour rester le chef, on s'entoure d'abrutis sans cervelle, dociles, le petit doigt sur la couture, ne se servant de leur tête que pour y mettre une belle casquette, on finit par avoir le résultat de l'équation: la bavure.

C'est pas nous, c'est l'autre, ont crié en choeur....les enfants de choeur! Pourtant, les jours précédents, l'aviation ukrainienne avait payé à un prix croissant la décision de l'Ukraine de reprendre le contrôle de sa partie de territoire en sécession. Avec les meilleurs voeux de succès du satrape de Moscou. Quelle que soit la date du nouvel an, quand on aime, on ne lésine pas sur les étrennes!

Ça ferait très histoire belge, s'il n'y avait pas trois cents innocents mis au tapis*. Et le fusil de chasse utilisé est introuvable dans une armurerie ordinaire. Même si c'est le projectile qui a pris une direction choisie par lui-même, cette capacité ne pouvait pas être ignorée par ceux qui l'ont lancée, en soutien de leurs frères d'armes.

Et maintenant? Je suppose qu'au cours de sa conversation avec Obama, sans avouer le forfait, Poutine a du jouer les désolés. Mais il s'est vite repris, après un bain bien frais, et il se décharge sur son ennemi ukrainien. Les graves soupçons qui pèsent sur ses forces spéciales le pousseront à nier encore plus fort. Il est de l'intérêt même des vrais auteurs de se taire, de se couvrir mutuellement.

Que fera-t-IL dans les jours qui viennent? Retirera-t-IL discrètement cet armement anti-aérien sophistiqué, limitant l'appui anti-aérien à un plafond nettement plus bas? Ira-t-il encore plus loin dans le sens du respect de l'indépendance de l'Ukraine?

Ce serait trop beau, dans l'état actuel des mentalités de cette société post-soviétique. La fuite en avant, à la manière des mises au pas de Budapest et de Prague, ferait des vagues, dans l'opinion occidentale, mais cette dernière se laisserait, je le pense, convaincre qu'il s'agirait de sa chasse gardée. Une nouvelle guerre froide, un nouveau rideau de fer, séparera deux mondes encore trop éloignés l'un de l'autre. 

Nous avons eu peur du communisme. Eux ont encore peur de la liberté.

Sceptique

*Notre Président, notre Ministre des Affaires Étrangères, et le choeur des journalistes, ont souligné le flair des voyageurs français:"Il n'y avait pas de français à bord!".Ouf!