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Sceptique
15 octobre 2014

LE GOUVERNEMENT ENTRE ORTHODOXIE ET VÉRITÉ.

"À quoi joue le gouvernement?" s'interroge l'éditorialiste du "Monde", à propos des vraies et fausses manoeuvres autour de l'assurance chômage". Un"Kriegspiel" dont les joueurs sont Manuel Valls, Premier Ministre, et Emmanuel Macron, le Ministre des Finances "formaté" tant par l'ENA, qui lui vaut la confiance de François Hollande, que par la banque d'affaires, qui s'en est remise à sa compétence, un temps, et qui lui vaut la haine de toute la gauche, même socialiste.

Laquelle résiste des quatre fers, pour baudets, à la dérive droitière de la politique économique, imposée par une réalité: une politique économique de gauche ne peut marcher qu'en ayant une prospérité à détruire. Elle ne peut transformer une faillite en redressement. La liquidation de la démocratie est la seule voie. Il y a quelques syndics de faillite qui se proposent, évidemment.

Bien sûr, "elle" ne la souhaite pas. Mais elle ne change pas de religion. Seuls quelques sceptiques et de rares vrais apostats veulent sauver les meubles.

Ceux qui ont du coeur en saignent, en pensant aux pauvres chômeurs, victime d'une réforme de l'allocation chômage, visant à diminuer son déficit, en constant creusement, par une dégressivité des allocations et leur plafonnement, afin de prévenir, tant que faire se peut, la banqueroute du système, par tarissement complet de ses ressources, et/ou explosion de ses obligations, car ces catastrophes sont liées. Les chômeurs conserveront une chance de survie, avec un peu moins, mais plus longtemps. En espérant, bien sûr, que cet allègement de charges soit suivi d'une vraie amélioration.

C'est ça: la prise en mains des commandes du navire France par les traitres et les apostats, ou, soit le naufrage, soit la mutinerie à bord. Si c'est celle de l'équipage, c'est l'engloutissement. Si c'est celle des passagers, ce sera l'échouage sur le premier banc de sable en vue.

Soixante-cinq millions de victimes, c'est beaucoup trop, dans les deux cas. "Ils" n'ont pas le choix. Ils ne faut pas qu'ils quittent la passerelle.

Pas Sceptique, pour cette fois

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