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Sceptique
26 octobre 2014

QUAND LA VÉRITÉ N'EST PAS BONNE À DIRE, ET BIEN, ON MENT!

"On" vient de parler du TGV, de dire que c'était un beau joujou mal utilisé et coûteux. La faute aux élus locaux, et à la SNCF trop bonne. L'État, l'autre, celui d'avant, était aux abonnés absents, comme d'hab, et le nouveau, le bon, en gestation. Donc, innocent. IL découvre, au jour le jour, l'ampleur du désastre français, et comme les bras lui en sont tombés dès le mois de Mai 2012, ben, IL ne peut rien faire.

Que de la fumée, d'encens, précisément. car elle masque, comme n'importe quelle fumée, mais elle sent vraiment bon. Elle plait aux Dieux, et aux Présidents.

Je reviens un instant sur le TGV. Les choses se précisent. Encore les bretons, d'où nous vient tout le mal. Rendez-vous compte, là-bas, tout au bout, dans le Finisterre, les TGV s'arrêtent plus souvent que les tortillards! Pas étonnant qu'Il soit ruineux!

On reparle, aussi, de l'accident de Brétigny, un déraillement en pleine vitesse qui fit sept morts. La cause avait été vite trouvée. Une éclisse, reliant deux rails, grâce à quatre boulons, les avait perdus un par un, sans que personne n'y trouve à redire. Quand il n'en resta plus qu'un, il servit de pivot à l'éclisse, qui, au passage d'un train infortuné*, se souleva, se retourna, et s'interposa entre le rail et la roue qui arrivait. Le wagon dérailla, entrainant les suivants.

La négiigence, le défaut, ou l'abstention d'entretien, étaient évidents. "On" ne prononça jamais, officiellement, ces mots, qui étaient sur les lèvres de tout le monde. Car lis mettaient en cause les personnels, qui, lors de la pause nocturne du trafic, sont chargés d'inspecter les voies, et de rapporter leurs constatations. Si celles-ci furent transmises au service d'entretien des voies, qui n'en tint pas compte, d'urgence, nous n'en savons pas davantage. Les magistrats instructeurs le savent-ils? Pour une fois, le secret de l'instruction est bien gardé.

Un rapport récent, confié, dit-on, à un organisme expert lié à la CGT, toute puissante à la SNCF, a pondu un binome époustouflant: la faute serait un "dysfonctionnement organisationnel", une sorte de cascade descendant en s'élargissant, depuis le directeur général jusqu'aux échelons d'exécution, volontairement, par la faute du sommet, insuffisants en nombre et en compétence. 

Et en conscience professionnelle? C'est quoi, cette bête-là?

Fermez le ban!

Sceptique

* Combien de trains sont passés sur le point mortel avant la catastrophe? Des dizaines, ou des centaines? Nous ne le saurons jamais.

Note additionnelle du 27 Octobre 2014:  Des solutions ont été avancées."On" a renoncé à l'idéale qui aurait été d'arrêter tous les TGV en mettant en congé payé indéterminé tous les roulants, avec, de temps en temps, un voyage à vide, histoire de se dérouiller les neurones. "On" fera payer:1) les bretons. Ils descendront à la ville importante la plus proche de leur domicile, et ils se débrouilleront avec les moyens régionaux. 2) Les entreprises, par le biais d'un coup de massue sur le billet de première classe, avantage nécessaire aux cadres en déplacement, pour le calme et la prise internet.

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