Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
21 novembre 2014

LA RÉFORME DES RÉGIONS.

C'est sans grande passion que j'aborde cette question, à laquelle l'Assemblée Nationale a donné une dernière (?) réponse. Cette réforme,  indispensable? pas indispensable?, a réveillé un certain nombre de forces centrifuges, propres à notre nation. Forces dont l'inversion totalitaire n'est pas moins surprenante, comme on vient de le constater dans le Tarn, à propos duquel se sont multipliés les désaveux de la décentralisation. Venant aussi bien du gouvernement, regrettant d'avoir lâché le volant, que des anarchistes, le revendiquant au nom de leur contestation...de principe. Comme tous les autres conducteurs sont nuls, il ne reste qu'eux pour continuer la route. La ligne de la plus grande pente est la meilleure.

La situation nationale qui environne cette mise en route d'une réforme, celle de l'organisation territoriale, d'où nous viendrait tout le mal, ressemble fort à cette pratique du rugby qu'est l'envoi en touche du ballon. Dont la forme et les particularités du rebond sont essentielles à l'intérêt du jeu.

L'argument principal de cette révision était le coût de l'actuelle, une féodalité reconstruite par tranches successives depuis les années Mitterrand. Nous serions arrivés à un "mille feuilles" dont le prix serait, au total, insupportable. Mais, maintenant que le projet a pris forme, les ministres qui se sont chargés du travail nous annoncent qu'il ne faut pas compter sur une réduction des charges et un allègement des impôts. "Is" nous rappellent, d'un regard, d'une moue, que le statut des agents des collectivités locales est le même que celui de la fonction publique nationale. Nul besoin d'un dessin!

Les hommes politiques qui ont le courage de promettre aux français des sacrifices à faire sont très rares. Les français assez lucides pour leur donner raison sont de plus en plus nombreux, mais pas forcément prêts à se voir concernés. Quant à ceux, participants au pouvoir, ou gâtés par lui, qui préfèrent la fuite en avant, ils ne cachent pas leur hostilité à un vrai assainissement, qui mettrait fin à leurs privilèges.

Les parts du gâteau seront plus grosses, mais toujours inmangeables.

Sceptique

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité