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Sceptique
1 avril 2015

1ER AVRIL 2015:PAS DE QUOI RIRE!

Je ne vois pas, dans l'actualité, affligeante, ce qui pourrait faire rire le peuple français, à part prendre conscience des mauvaises blagues qu'il se fait à lui-même.

Invention, innovation, parité imposée, le renouvellement, complet, des conseillers généraux devenus "binômes" départementaux, n'a pas été pris, par ceux qui se sont dérangés, comme autre chose qu'une occasion de sanctionner la majorité au pouvoir. 

Car c'est ce mot qui convient le mieux. Certes le pays fonctionne au jour le jour. La France a un État, qui fait son travail, sans s'occuper de la comédie du pouvoir. Grâce à lui, la vie continue. Le service minimum.

Les bénéficiaires du vote sanction, car ce n'est, en réalité, que ça, pour les électeurs infidèles, qui ont fait perdre les soutiens du gouvernement, se gargarisent de leur succès, l'attribuent à leurs mérites enfin reconnus. Ça leur fait plaisir, mais c'est une illusion, car je suis témoin de ce que le citoyen "normal" ne connait que: 1) le maire de sa commune. 2)Le Président de la République, éventuellement, son Premier Ministre. 3)assez souvent, le nom du Député de sa circonscription.

Le Lundi qui suit l'élection apporte les résultats complets et définitifs. Ça fait de la copie pour les journaux imprimés, qui seuls, laissent le temps de connaitre le sort de son vote, si "on" a voté. Éventuellement, de parcourir à l'envers son histoire d'électeur, si "on" a déménagé plusieurs fois. J'ai remarqué que c'est un exercice qui lasse.

Le Mardi est le jour des règlements de comptes pour les perdants. Ils ne comprennent pas l'ingratitude. Ou plutôt, ils s'en déchargent. Le gouvernement n'a pas fait la politique pour laquelle il a été élu. Qu'elle fut impossible, utopique, anachronique, autarcique, ou même désastreuse, ne les effleure pas. Les élus doivent pouvoir faire ce pour quoi ils ont été élus. La vérité se fait aux voix.

Pour les élus portés par la vague de confiance qui a nommé François Hollande Président de la République, c'est la trahison du Président, au profit de l'opposition, qui est à l'origine du désaveu. Les électeurs ont sanctionné, non, l'échec, l'aggravation d'une situation qu'il s'était fait fort d'améliorer en un an, mais le renoncement à "sa" méthode: faire le symétriquement inverse de son prédécesseur, casser tout "son" travail.

Ce n'est, bien sûr, pas vrai, ce sont les plus extrémistes des élus de la majorité qui disent penser ça. Qui auraient, eux, aimé que le trop prudent gouvernement de François Hollande mette la barre toute, à gauche, et reprenne la politique de Mitterrand en 1981. Mesures sociales de redistribution, retraite à 60 ans confirmée, nationalisations à tout va. Montebourg avait cru pouvoir brandir cette solution pour Arcelor Mittal. L'ange Ayrault avait arrêté son bras.

À force d'échecs, d'élections perdues, François Hollande a changé d'équipage et d'officier en second, et a mis le cap....au centre, au mieux. Mais, du coup, ses frustrés ont le mal de mer, et les dernières secousses les font vomir. 

Mais aucun changement de politique n'est possible, sauf à créer une crise européenne. Ce que ne veut pas comprendre cette aile gauche, finalement aussi souverainiste que....je ne vous dis pas.

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