CHANGEMENT DE MAJORITÉ AU NIGÉRIA: ÇA NE POURRA ÊTRE PIRE.

La plaie béante de cet immense état africain, c'est "Boko Haram", ce mouvement islamiste fanatique qui tue, enlève, assassine, spécifiquement les femmes, qu'il a "dans le nez". Le pouvoir politique, et son armée, offraient le spectacle d'une impuissance totale, jusqu'à ce qu'enfin, les états voisins du Tchad, du Cameroun et du Niger, à leur tour victimes d'exactions, infligent des coups sévères aux terroristes, trouvant enfin à qui parler.

Quel soulagement si le nouveau Président, un ancien général, musulman du Nord, parvient à revigorer son armée, à la débarrasser de sa corruption, et à la remettre en campagne efficacement contre cette "plaie".

Il ne pourra régler tous les problèmes d'un pays, issu de la colonisation, rassemblant sous son autorité des régions et des peuples n'ayant ni la même langue, ni la même religion. Les rapports de force y sont, comme partout ailleurs en Afrique, dominants. 

On ne peut reprocher aux leaders de la décolonisation d'avoir privilégié le maintien des limites tracées par les conquérants, mais le résultat n'est pas probant, et il faut espérer que les nouvelles générations élaboreront des solutions pacifiques à ce problème. Il est parfois plus courageux de mettre son intelligence au service de la paix que de la guerre.

Tous mes voeux aux nouveaux dirigeants du Nigeria.

Sceptique