LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ: UN IMPÔT INEPTE ET INJUSTE.
"Il" est pourtant passé sous les fourches caudines du Conseil Constitutionnel, malgré son inégalité...constitutionnelle. Il ne concerne que les salariés du privé et leurs employeurs, et les retraités imposables. Il ne s'applique pas à la fonction publique, aux professions libérales et indépendantes.
Son recouvrement est compliqué. C'est une tâche supplémentaire des employeurs. Son utilisation parait "sécurisée", car il est versé à une caisse créée à cet effet. "Il" ne servirait jamais à "boucher des trous".
Les deux milliards d'euros collectés en moyenne depuis sa création ne sont pas négligeables pour la cause qu'ils doivent servir. C'est une recette qu'elle ne recevrait peut-être pas, si elle émargeait au budget ordinaire.
Mais, si les salariés sont "bien bons", il n'en reste pas moins que cette ponction, ou ce "travail forcé", comme l'a désigné un syndicat, est choquant.
Il pourrait être transformé en un impôt minimum, payé par tous les foyers fiscaux. 1/365ème du revenu déclaré. On m'objectera le coût, ou la complication, du recouvrement, d'une somme forcément modeste. L'impôt restant, pour les contribuables, étant calculé sur les 364/365èmes* du revenu déclaré.
Évidemment, passant par le trésor public, sa sécurité serait moins assurée. C'est de la responsabilité des politiques, qui votent le budget.
Sceptique
*Il y aurait un bonus les années bissextiles!