L'ESPION ÉTAIT DANS LA TRINGLE, "ILS" ONT GRIMPÉ AUX RIDEAUX.

Médiapartix a reçu le tuyau de Détritus, et a révélé le secret de Polichinelle, "urbi et orbi". Nos trois derniers présidents, Chirac, Sarkozy, et Hollande (un peu seulement), ont été espionnés par la NSA (National Security Agency) au moyen de leurs téléphones, rendus aussi bavards que leurs propriétaires. 

À part Jacques Chirac, qui n'a pas réagi, ne pouvant plus le faire, les deux suivants, encore en forme, ont crié à la trahison de l'amitié. Tout le monde sait désormais que Chirac tenait son Ministre des affaires étrangères pour un con, que Nicolas Sarkozy pensait la même chose de George W.Bush, mais comme tout le monde, en fait. Sa spécificité, c'est qu'il se faisait fort de sauver le monde de la crise, à la place de l'américain incapable. Quant à son successeur François Hollande, il fallait bien savoir ce qu'il avait dans la tête, à l'égard des américains. Pas longtemps, à cause des révélations de Julian Assange qui rendait les services de sécurité plus méfiants.

La médiocrité du Président en exercice ne s'étendait pas à tous les États-Unis. Touchée en pleine poitrine par les attentats du 11 Septembre 2001, la nation américaine a sorti ses gros calibres législatifs et technoloqiques, et s'est mise à surveiller le monde entier, estimant qu'il pouvait recéler des traitres, ou des amis abusés par ces traitres.

En l'occurrence, l'organe crée la fonction, et, tant qu'à faire, pourquoi ne pas écouter tout, et faire le tri, après, entre-soi. Car aller faire une scène à un bavard pas gentil révélerait l'écoute aux portes, et ferait scandale chez les amis, le perfectionnement de la méfiance, chez les ennemis. Savoir, mais faire semblant de ne pas savoir!

Comme dans les pièces de théâtre, où le traitre est nécessaire pour débloquer l'intrigue, il s'en est rouvé un au sein de la NSA, même, Julian Assange*. Qui a monté des dossiers fumants, et les a livrés aux médias. Qui en ont fait leur beurre. Pourchassé, risquant de se retrouver au gnouf pour le reste de sa vie, le traitre n'a trouvé pour y échapper que se réfugier dans une ambassade d'un pays en froid avec les U.S.A., celle de l'Équateur, à Londres**.

Les nouveaux détails nous concernant, à travers nos présidents, il fallait bien que le Président François Hollande fasse au moins semblant de ne pas être content. Il réunit un Conseil de défense, pour vibrer de colère avec lui. Personne ne se fit prier, et le comité apporta la confirmation que le ridicule ne tuait pas.

Grâce au traitre américain, nous pourrons oublier tous les autres, qui grenouillent dans les jardins du pouvoir, travaillant pour la presse, les autres médias, voire pour eux-mêmes, pour en faire  commerce.

S'ils n'existaient pas, il faudrait les inventer. Car il vaut mieux des vérités révélées que des mensonges inventés.

Sceptique

*"Il" a été longuement interviewé, hier soir, par Gilles Bouleau, au 20 heures de TF1. Son "équation" personnelle est d'assurer que les États Unis complotent la destruction des nations européennes et l'ensemble qu'elles forment. Rien que ça!

**Sa situation a été d'emblée compliquée par une affaire de coucherie à trois en Suède. Il était sous le coup d'une demande d'extradition vers la Suède. Voir sa biographie complète, sur Google.