LE BON VIEUX TEMPS ET L'HORREUR DU FUTUR.(I)

Le passé est très tendance, le présent est inquiétant, et le futur sera horrible. Les "chargés d'informer" lui taillent un costume d'un noir de suie, pour la deuxième moitié du siècle. Parents indignes que nous sommes! 

Le passé accepte tout ce qu'on dit de lui. Commençons par lui, la brave bête!

DU CRÉTACÉ AU TERTIAIRE.

Comme le passage violent nous a privé de la connaissance "in live" des magnifiques créatures que furent les dinosaures, la reconstitution de leur existence est un jeu qui ne lasse pas. On savait, depuis un certain temps déjà, qu'ils avaient disparu il y a 65 millions d'années, à la suite de la chute d'une météorite géante (20 km de diamètre, à peu près), près de la péninsule du Yucatan, dans le Golfe du Mexique, qui avait creusé un cratère, sous marin, de quelque 200 km de diamètre. Nous avons la preuve, géologique, que le terrible impact a soulevé des tonnes et des tonnes d'eau et de poussières, qui ont obscurci, plus qu'un "certain temps", notre atmosphère. L'obscurité et le refroidissement ont eu raison, non seulement des dinosaures, mais de tous les animaux d'un poids supérieur à 25 kilogs. Les mammifères, dont nous sommes, avaient la taille d'une souris, et ont survécu. Gross malheur? Sûrement, d'après certains.

Peu de temps, à l'échelle géologique, après cet événement, le continent indien, qui naviguait paisiblement, cap au nord, vers l'Asie, se mit à cracher de la lave, en quantité tout a fait imprévue. On sait, pour le constater encore aujourd'hui, que les éruptions volcaniques s'accompagnent de fumées malodorantes et caustiques, très nocives aux poumons. Ce sont les volcanologues qui en témoignent. À quelques milliers d'années près, cette débauche de lave ne pourrait-elle pas être la vraie responsable d'une intoxication des dinosaures? 

Quand on a "deux fers au feu", il y a la possibilité d'un débat. Il a eu lieu il y a des années, et s'est silencieusement terminé par une victoire, aux points, de la météorite. Voilà qu'on la relance. Sans argument nouveau, il me semble, sauf sa présence au temps du crime (à quelques milliers d'années près, encore).

Les éruptions volcaniques sont de deux sortes: les effusives, crachant des flots de lave basaltique très fluide, quelques bulles de gaz qui explosent, formant des éclats de lave brûlante. Ces volcans résultent de "points chauds",dus à des courants ascendants dans le magma formant le manteau, sous la croute terrestre. "Ils" agissent tels un chalumeau, qui attaque par en dessous la croute de roches refroidies (heureusement pour nous!).

Quelques volcans connus, comme la Mauna Loa, d'Hawaï, celui de La Fournaise, sur l'île de la Réunion, sont de ce type, ne sont pas dangereux...à distance, assurent de beaux spectacles.

Celles des volcans qui se situent dans les zones de subduction, où les fonds océaniques, moteurs de la dérive des continents, se glissent sous le continent, et plongent dans le magma, ont des éruptions presque toujours explosives, en raison de la présence d'eau s'infiltrant dans les fissures de la roche soumise à des forces énormes. Ceux là peuvent être dangereux. Ils ont fait, au cours de notre ère historique, des dizaines de milliers de morts. Leurs explosions peuvent projeter des tonnes de roches, de poussières, et d'eau, en haute altitude, provoquant des refroidissements de courte durée, à notre échelle de temps, humaine.

Personne n'aime publier des études scientifiques, "pour rien". Les savants qui ont réétudié le volcanisme du Deccan voudraient bien qu'on lui attribue au moins une part de la disparition des dinosaures.

Il n'y a pas de risque de procès pour diffamation! Ou de plainte pour plagiat.

Sceptique