LE BON VIEUX TEMPS ET L'HORREUR DU FUTUR.(II)

DE L'EAU PURE À L'EMPOISONNÉE.

Il n'y a qu'un peu plus d'un siècle que la révolution pastorienne a fait sentir ses effets sur la mortalité infanto-juvénile, et la durée de l'espérance de vie. Soixante dix ans, déjà, que les antibiotiques ont parachevé lla fin du règne des bactéries. Certes, elles existent toujours, mais leur suprématie dans la pathologie infectieuse a été remplacée par celle des virus, insensibles aux antibiotiques, mais pas aux armes du système immunitaire. Les très méchants comme l'ÉBOLA ou le SRAS n'ont pas encore abordé nos côtes ou nos aéroports.

Mais les candides que nous serions devenus ne savent pas ce qui les attend, depuis que l'industrie chimique a transformé notre vie par des procédés préventifs, ou curatifs (médicaments). Ces produits se retrouvent à l'état de traces, détectables, mais indosables, dans nos eaux de boisson, et nos aliments, frais, ou en conserve.

Or, à une dose volontairement plus forte, sur des cultures de cellules ou de tissus humains*, certaines de ces substances "larguées" dans la nature, ont le même effet que les oestrogènes, hormones féminisantes.

Rassurez-vous, si vous êtes un homme, vos seins ne pousseront pas, votre voix restera ce qu'elle est, vos désirs, itou. Vos garçons seront normaux, et vos filles auront leur puberté à l'âge normal. 

Alors, où est le problème, direz-vous? "Au coeur de votre ignorance!" clament des chercheurs, relayés par les écologistes "maison" des médias. Si ces traces ne peuvent féminiser votre corps, "elles" se vengent en y forgeant des cancers ou des altérations de vos tissus, organes ou systèmes. C'est flou, mais ça ne peut que faire des ravages. Dans nos esprits.

Que cet empoisonnement ne se traduise pas encore dans les statistiques de pathologies hormonales et de mortalité, ne nous fait rien perdre pour attendre. Nous en mourrons. Quelle que soit la cause de votre mort, l'âge de sa survenue, elle pourra être imputée à cet empoisonnement improbable, mais criminel quand même.

Dites vous bien que si vous, personnellement, vous n'en avez pas peur, votre ministre de l'environnement se fera un plaisir de prendre une ou plusieurs mesures vous compliquant l'existence. En ces matières, l'apport de la, ou des preuves, n'est plus nécessaire. Face à des saints, les experts, vendus aux industriels, ne font pas le poids.

Sceptique

*Le procédé est infiniment plus efficace que la méthode "normale", qui consiste à faire manger le produit à tester par un animal vivant. "Il" se défend en éliminant par ses émonctoires le présumé toxique. Il permet de produire des expériences biaisées. Les journalistes et les politiques n'y voient "que du feu"!