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Sceptique
5 octobre 2015

DÉSASTRE SUR LE CÔTE D'AZUR. LA TENTATION DE LA HAINE.

Les violences du climat méditerranéen sont mentionnées dans les manuels scolaires depuis un siècle, bon poids. 

Sont-elles pires aujourd'hui, en attendant le déluge biblique, pour demain? Elles sont sûrement amplifiées par la densification de l'implantation humaine, qui n'est pas due à ces catastrophes, mais aux charmes des intermèdes délicieux, qui s'offrent aux humains la plus grande partie de l'année*.  

Sont-ils dus au changement du climat, dans le sens d'un réchauffement, qui concerne, aussi, la Méditerranée qui borde la Provence, et dont les vapeurs se déversent sur les reliefs de l'arrière pays? Entre la cause naturelle, bien possible, et les fautes innombrables de l'homme, colligées par ses nouveaux prophètes, les secondes ont l'avantage d'être moins fatigantes à compter. Car tout est faute.

L'information en temps réel ajoute à l'émotion, au partage du malheur, à la solidarité, et à la générosité. C'est son aspect positif, même si elle dérange. Mais, aussi, elle dévoile la tentation des victimes de s'en prendre aux présumés coupables, les météorologistes, les édiles, les secours, et les politiques qui n'ont rien prévu, ou qui ne feront rien, comme d'habitude.

L'humanité nantie, dont nous faisons partie, a oublié les dangers de la vie, les maladies, les privations, les mauvaises récoltes, les périodes de grand froid. La paix et la sécurité, réelles, mais estompées par la diffusion, encore en temps réel, de tout fait divers, et de tous les faits de guerre du monde, ne pèsent plus leur poids.

La recherche de boucs émissaires est aussi active que celle des fautes collectives de l'humanité. La première est la plus facile, et la moins compromettante...de soi-même.

Sceptique

* Je m'interrogeais sur le contraste offert par le prolongement italien de cette côte, resté intact, toujours cultivé, peu boisé, et manifestement pas assailli par les retraités, les touristes, les oligarques russes. Le climat du Golfe de Gênes semble assez différent (plus humide), pour expliquer la différence de traitement. La France a pris la meilleure part, mais la Nature en est jalouse!.

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