Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
14 octobre 2015

IL NE LUI A PAS DIT:"CASSE-TOI, POV'CON!"

IL a été surpris, mais il est resté coi, pendant l'algarade qui a suivi le refus de sa poignée de mains. Un peu plus tard, il a exprimé sa compréhension, et, implicitement, il a désavoué la direction d'Air France, qui a pris la fessée, et n'a pas dit merci..

Un point pour l'extrême-gauche, qui s'est rangée comme un seul homme du côté des gros bras qui ont molesté leurs cadres, alors soutenus par leur actionnaire, dans leur décision de réduire la voilure de l'entreprise, affaiblie par ses enfants gâtés.

Pas plus que l'extrême-droite, l'extrême-gauche n'a de solution, surtout en France, pour sortir l'économie du marasme. Si, elle en a une, plutôt rouillée, la fameuse séquence "Provocation-Répression-Révolution". Le troisième terme est son rêve. Sa réalisation lui permettrait de faire, enfin, la république populaire qui lui a échappé dans les années d'après-guerre, à cause des socialistes, et en 1968, à cause du sursaut gaulliste. Elle n'a jamais réussi nulle part, mais elle a conservé son panache, en France, bonne fille de toutes les églises militantes. 

La crise ouverte à Air-France, les voies de fait sur les aristocrates en costume-cravate, la main sacrilège au collet des glorieux malpolis, constituaient le "casus belli" attendu comme le messie. 

L'humiliation du Président de la République, en plus, en campagne "en douce" pour sa réélection (lui, aussi, rêve), est pain bénit. Le grand gaillard envoyé en première ligne a fait son effet: "élection, piège à cons!"

De toute façon, les héros descamisants* recevront l'absolution des juges devant lesquels ils seront trainés, et en sortant du tribunal, leur triomphe. 

Il faut bien, hélas, reconnaitre, que dans l'état actuel de notre nation, si ce ne sont pas les extrêmes, l'une, ou l'autre, qui parviennent à prendre le pouvoir, par les urnes ou par surprise, il faudra bien que le prochain "bien élu" exerce les pouvoirs que la Constitution lui aura conférés, au vu des résultats de l'élection. 

Notre nation a la chance de disposer d'un État qui fonctionne bien, parfois trop bien, aux yeux de certains. Mais l'État fait, là où on lui dit de faire. "Il" respecte les Institutions, dont il est l'instrument.

Les Institutions autorisent l'Élu à gouverner, comme il l'entend, à l'intérieur des limites d'une démocratie. Il y a quand-même de la place à l'intérieur. Le costume n'est pas serré aux entournures. L'homme qui est dedans a des droits et des devoirs. Les citoyens sont ses passagers, pas ses copains.

Sceptique

*Leurs victimes ne sont pas des "descamisados".

Publicité
Publicité
Commentaires
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité