VEILLÉE D'ARMES À NOTRE DAME DES LANDES.

Fort de son droit, confirmé par les juges, notre gouvernement, légitimé par les français en Mai 2012, a annoncé que les travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des Landes, devant desservir la ville de Nantes et ses environs, allaient reprendre.

Ils étaient interrompus depuis trois ans, à la fois en raison d'une opposition violente de militants écologistes, consacrant leur vie à ce type de lutte, ciblant les infrastructures que les hommes d'aujourd'hui installent sur le "plancher des vaches", pour leur commodité, et les procès intentés devant les instances compétentes, visant à contester la légitimité des projets de l'État, agissant au nom des électeurs concernés. L'ensemble de ces procès ayant étés gagnés par le défendeur, l'État, ce dernier, fort de son droit, a décidé leur reprise. Les plaignants ne reconnaissant aucun droit à l'État, n'ayant misé que sur la lenteur de SA justice, n'ont pas la moindre intention de s'incliner.

Hélas, ou, heureusement, pour d'autres, il y a "vox populi" et "vox populi", une bonne, et une mauvaise. Le nombre, le rapport entre les nombres, de voix, ne comptent plus. Une bonne voix compte pour mille, mille mauvaises comptent pour zéro. Cette arithmétique est décidée, ajustée, au coup par coup, par l'autorité auto-proclamée des opposants, dont les arguments sont, au nom de la même, seuls valables. Au fond, "Ils" possèdent la Vérité, ce qui s'y oppose est l'Erreur, et ces définitions ne se déterminent pas "aux voix". Si elle ne peut être démontrée, elle doit se suffire d'être affirmée avec force.

Nous y voilà, la violence est justifiée, non par le droit, ou par la raison, mais par la passion. Ou, encore, par sa variante, la croyance. Celle en le réchauffement climatique, causé par la satisfaction des besoins humains en énergie. Au nom de cette foi est posé le droit de s'y opposer par tous les moyens. Envers et contre une majorité, qui, ainsi que le remarque Philippe Verdier,* est plutôt satisfaite d'avoir moins froid en vacances, surtout.

Mais contrairement au constat de Mirabeau, en son temps, la majorité peut avoir tort, et la minorité, raison. Qui en décide? Ceux qui utilisent des arguments frappants! 

Les combats vont donc reprendre sur le champ de bataille de Notre Dame des Landes. Ce sera un test en grandeur nature. Droit contre droit, raison contre raison, légitimité démocratique, contre légitimité auto-proclamée, futur, contre passé, crainte du chaud, contre déplaisir du froid, "Pourvu qu'il tienne" contre "pourvu qu'ils tiennent".

Nous savons d'où viendront les coups de menton, les coups "tout court", et les "coups de mou". Comme pour les jeux de cartes, les valeurs des coups sont fixés à l'avance. Un "coup de mou" vaut plus qu'un "coup de menton", parce qu'il vient de plus haut, des lobes frontaux.

Comme disent les instructeurs militaires, au champ de tir: aux résultats! 

Sceptique

*Le "Monsieur Météo" de France 2, viré pour hérésie.