Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
26 novembre 2015

DES RÉGIONALES COMME SONDAGE À L'ÉCHELLE NATIONALE.

Les attentats du 13 Novembre n'ont pas fini de bouleverser notre vie politique. L'interruption, en raison du deuil national, de la campagne électorale pour ces élections régionales, pourrait se prolonger jusqu'au vote, si les hommes engagés prenaient acte de la chape de plomb qui s'est abattue sur cette consultation.

Car les sondages sont toujours sous le coup de l'émotion, se traduisant par un gain de voix par le Front National. 

Pour la Région PaCA, l'affaire pourrait bien être jouée, et pour le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, à peine moins.

Quels arguments à portée pûrement locale pourraient percer ce brouillard? Les politologues et journalistes réunis ce soir pour le Politiquement Show de LCI, énuméraient les bonnes raisons des uns et des autres de ne plus faire campagne. D'abord, le Front National, reçu et écouté par le Président, et porté par la vague de méfiance ou de rancoeur en direction des immigrés musulmans, et aussi le Parti Socialiste, dont les candidats doivent bénéficier logiquement de la bonne attitude du Président françois Hollande. 

Quant aux Républicains, par contre, ils pourraient avoir à souffrir des outrances et des ambiguïtés de leur Président, Nicolas Sarkozy. Eux ont un intense effort à faire.

En Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où "ils" étaient attendus en première position, rien n'est plus certain. Une deuxième position, derrière Marine Le Pen, est bien possible. Mais pour gagner, il faut une alliance avec d'autres listes, ou un désistement clair de la liste socialiste, dont la troisième position sera plus étoffée.

Une fusion des listes au deuxième tour, créant un Front Républicain, n'était pas envisageable par Xavier Bertrand, chef de file des Républicains et des Centristes. Pour appliquer son programme, ciblant les faiblesses économiques de la future région, il lui fallait être en tête, et disposer du bonus en sièges prévu par la Loi électorale propre aux élections régionales.

S'il est toujours en tête à l'issue du premier tour, ce sera moins franchement. Les voix de la "gauche de gouvernement" seront plus chères. Il faudrait beaucoup d'abnégation de la part du candidat socialiste pour être "fair play". Il n'a pas abusé de cette vertu au cours de sa campagne, car, illustre inconnu, il devait se montrer encore plus.

Aux résultats!

Sceptique

Publicité
Publicité
Commentaires
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité