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Sceptique
28 novembre 2015

QUAND L'INTENDANCE NE SUIT PAS...

La très nécessaire, et très sincère, exaltation de l'unité française, à la suite des actes de terrorismes subis il y a deux semaines, les déplacements pour obtenir des autres parties prenantes (dans la figure) de la guerre menée par l'État Islamique aux impies de toutes obédiences, des soutiens et une coordination, n'ouvrent pas sur une récompense de notre Président. 

Après un tout petit rayon de soleil le mois dernier, le chômage, bête noire de ce quinquennat, rechute, témoigne de la langueur qui affecte notre économie...marchande.

Car l'autre, la circulation de monnaie entre les comptes des contribuables et celles de l'État, est toujours aussi intense et à sens unique. Le compte n'y est pas, et la dette enfle. La dissuasion des initiatives, l'ombre persistante sur la confiance, freinent toujours les investissements, tant des entrepreneurs étrangers que des français.

Le climat politique n'y est pas pour rien. La force montante, "boostée" par les attentats, et l'afflux de réfugiés venant de l'Afrique et du Moyen-Orient, du Front National, partisan d'une sortie de l'Europe et d'un repli hexagonal, la résistance des syndicats, et d'une bonne partie de la majorité à tout assouplissement du code du travail, en imposent au gouvernement. Il ne montre d'esprit de décision que sous le feu des terroristes. Ce qui lui vaut d'être applaudi.

Mais les souris roses, rouge vif, ou vertes, arrivent encore à le paralyser, rongé par le doute et la culpabilité, dès qu'il s'agit de lâcher la bride à l'économie privée. 

Où en serions-nous si le Président et son Gouvernement s'étaient enferrés dans leur rêves et convictions de 2012? Les "usines à gaz" bricolées en toute hâte, le demi coup de barre libéral donné au programme, l'entrée au gouvernement, reconnaissons-le, du jeune empêcheur de s'entêter en rond, et la sortie des emmerdeurs, semblent faire transpirer de peur la majorité du Président.

"Elle" ne l'avait pas élu pour "cà", grogne-t-elle. Les fessées reçues aux élections locales la calment un moment. Mais que faire de la précieuse Vérité? Elle en parle, lui dit des messes, mais croise les doigts pour que le nouveau cap suffise à faire pardonner les erreurs, et laisser revenir, par un défaut miraculeux, l'irremplaçable* Président en 2017. Avec un programme, dont "Elle" ne pourra plus, décemment, se réclamer.

"Elle" sera heureuse, au moins, de ne pas voir ses ennemis revenir en force. Si je fais, dans l'état actuel des forces, ce pronostic, je n'ai aucune idée de ce qu"Elle" fera de sa victoire. Il y a quelques risques que je n'en sois, ni témoin, ni victime.

Sceptique

*Il est irremplaçable à gauche. Pour deux raisons. Le changement de cap de 2014, sans lequel le naufrage serait rapidement survenu, et l'attitude face aux agressions des extrémistes musulmans d'Al Qaeda, puis, de l'État Islamique. Il s'est révélé grâce à ces opportunités, qu'il a saisies. Je ne vois aucun autre dirigeant socialiste qui en aurait été capable. Il est vrai qu'il n'avait pas davantage annoncé ces capacités. Ou, même, les avait bien cachées. Pour le moment, à droite, la sélection n'est pas terminée.

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