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Sceptique
1 janvier 2016

NOUVEL AN 2016: LES SERMENTS DU PRÉSIDENT.

Le Président François Hollande a présenté ses voeux hier, un peu après 20 heures, aux français. J'ai trouvé le volet "souhaits" très réduit. Le volet "auto-satisfaction"....fermé.

Par contre, j'ai constaté un nouveau volet, innovant, celui des serments prononcés pour la dernière année pleine de son quinquennat. Il s'est engagé à user de son autorité, celle que lui donne la constitution, pour mettre en oeuvre, enfin, des réformes dont la plupart sont "serinées" par l'opposition de droite depuis...2012. Réforme du droit du travail vers plus de souplesse, imposée par l'État, le deuil étant fait d'un accord syndical, jusque là "déifié", posé comme condition "sine qua non".

Réforme de la formation professionnelle, forcément retirée à ceux qui en vivent, mais ne font rien. Réforme de l'apprentissage, dans le sens d'une plus large utilisation au profit des jeunes qui n'ont pas trouvé à l'école et au collège le terrain favorable à leur préparation à la vie d'adulte. Les meilleures formatrices, les PMI-PME, recevront une aide spécifique tenant compte de leur rôle, enfin reconnu.

On sent bien que le Président ne compte pas sur ce qui lui reste de majorité pour concrétiser cet ultime projet de gouvernement. La bouderie, pour ne pas dire plus, de l'aile dogmatique de sa "majorité", sera de toute évidence, tenace. Les parlementaires qui la représentent ne dissimulent pas leur sentiment de trahison.

Le Président François Hollande imagine-t-il relancer ses chances pour 2017, où il serait le "moins pire" face à Marine le Pen, et à son prédécesseur Nicolas Sarkozy, actuellement loin d'être favori de la primaire de la droite*? À mon avis, il a trop déçu, en matière de politique économique et intérieure, pour effacer son handicap. Il lui sera donné gré d'avoir redressé la barre juste avant l'échouage fatal, mais pas plus.

Du côté de l'opposition, le bloc LR-Les Centristes, est favori, mais son candidat n'est pas encore désigné....par la primaire. Si cette épreuve était contournée, le recours au jugement du premier tour affaiblira nécessairement l'opposition de droite.

Sceptique

*La question sans réponse est: Nicolas Sarkozy acceptera-t-il sa défaite à cette épreuve?

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