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Sceptique
19 février 2016

BREXIT: NE RIEN CÉDER!

Les anglais raisonnables admettent que la sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne serait une erreur. Les anglais vivant en France sont encore plus sévères. Manifestement le mot "erreur" leur parait trop faible.

Les français peureux craignent que le ciel leur tombe sur la tête. Ceux qui ne le sont pas admettent que ce "Brexit" serait sans conséquence grave pour l'Union. Ils ne retiennent pas les anglais.

Les gouvernements des autres pays européens jouent le jeu de la désolation. Par principe, probablement, car la dislocation complète de l'Union Européenne serait, elle, un grand malheur, et fait peur. 

Déjà, le Royaume Uni est entré parce qu'on l'en pressait, et en a donc profité pour obtenir des exceptions et un pont d'or. Ils donnaient un chèque, et l'Union leur en donnait un du même montant.

Il y a toujours eu, en Grande Bretagne, des insulaires obsédés par l'insularité. Il est évident qu'elle leur a été précieuse. Depuis Guillaume le Conquérant, aucun autre envahisseur n'a mis le pied sur le sol anglais. Mais les temps ont changé, et les petites nations européennes ne font plus le poids face aux États-Unis, à la Chine, au bloc Russe.

Il est patent que les États-Unis ne sont pas prêts à voir les tankistes de Poutine laver leurs pieds dans la Manche. Il vaudrait mieux, d'ailleurs, que les européens soient conscients de ce que, sans les États-Unis, cette mauvaise blague serait possible.

Que conclure? Qu'il faut cesser de dramatiser cette hypothétique sortie de la Grande- Bretagne, et de céder à son chantage. La laisser faire sa cure d'atlantisme, et revenir, penaude, demander sa réadmission. Mais, cette fois-ci, sans privilèges.

Sceptique

Note du 20/02/2016: Un accord "satisfaisant" a été conclu cette nuit, entre l'UE et la Grande Bretagne. Le peu qui en est dit n'est pas rassurant à long terme, car les motivations des pays continentaux me paraissent influencées par la crainte d"un retrait anglais. Si c'est le cas, l'accord ne consolidera pas à long terme la situation existante. Tôt ou tard, des tensions réapparaitront. 

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