LA DERNIÈRE CARTE DE FRANÇOIS HOLLANDE.

L'allègement du Droit du Travail, annoncé par François Hollande et sa Ministre, sera-t-il autre chose qu'un coup de plumeau, ou un coup de peinture? 

Ce qui en a déjà été dit ne reprend rien de ce que souhaitent le Medef, les économistes sages, les politiques soucieux du redémarrage du pays. On sent à l'énumération de l'essentiel que le changement pourrait bien être nul.

J'ai déja écrit, maintes fois, que la gauche française était trop dogmatique pour s'interroger, au niveau de son encadrement subalterne, sur les raisons de ses échecs. Elle ne les attribue qu'au mauvais vouloir des employeurs, jamais à ses choix, toujours parfaits, conformes à la théorie.

Les responsables d'un plus haut niveau, placés aux commandes, confessent leurs erreurs, jurent qu'ils vont les corriger, choisir d'autres voies, et les abandonnent au premier haussement de sourcils de leur Syndicat maison.

Quant à celui qui est présumé moderne et indépendant, non assujetti à la doxa marxiste, il refuse aussi le projet d'assouplissement. Leur chef ne cache pas sa détestation des patrons.

Et aucun ne veut voir la situation telle qu'elle est, le chômage de masse, la langueur de la reprise économique française, dans une Europe qui va nettement mieux.

"Ils" ne demandent pas la nationalisation de toute l'économie, des plus bas aux plus hauts niveaux, car non seulement elle ne serait pas acceptée par l'Europe, mais son échec à prévoir  fait maintenant partie du savoir de base de chaque français, de quelque bord qu'il soit.

Tous veulent le statu quo: des employeurs sommés de se débrouiller pour créer des emplois, et de faire survivre leur entreprise coûte que coûte.

Il y a donc une grande probabilité que la carte abattue soit le sept de trèfle!

Sceptique

 P.S. la qualification de déséquilibrée donnée par la gauche du P.S. et la Gauche de la Gauche a sa logique. Le nouvel équilibre, mettant au premier rang l'appareil productif....de recettes, est l'inverse du précédent, mettant les salariés au premier rang, en les désolidarisant, même, des suivants, comportant l'appareil productif, sa compétivité. La voiture Économie doit fonctionner sans essence et les freins serrés.

Comments

[Sceptique]

Je suis bien d'accord avec vous sur un point:"IL" ne le mériterait pas. Mais les vainqueurs des élections le méritent-ils vraiment?

Ce n'est pas un "tournant" libéral, c'est le constat d'échec du socialisme. Il faut sauver les meubles.

[Pat]

Trop tard pour Hollande.S'il avait eu le courage dès le début (et déjà dans sa campagne présidentielle) d'affirmer le tournant libéral du PS, il n'aurait pas tous ces ennemis qui ne pensent qu'à sa chute.