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Sceptique
22 mars 2016

FEU SUR L'AGRICULTURE!

 La concurrence européenne et mondiale vient de gagner une bataille contre l'élevage français et ses productions annexes, comme le lait. Les pertes du côté des petites exploitations familiales ne sont pas encore chiffrées, et leur réalité a été masquée en partie par les opérations de sauvetage. Mais combien fermeront définitivement? Peu d'informations précises sont publiées. Notre État a sûrement honte de sa propre responsabilité. Il n'y a pas de communiqués pour les batailles perdues.

Du coup, un autre front s'ouvre. Celui des "pesticides" utilisés par l'agriculture d'aujourd'hui pour réduire la part des ravageurs divers qui se servent dans ses garde-mangers, et celle des mauvaises herbes, que les acheteurs ne veulent plus voir mélangées au produit qu'ils achètent.

Un premier article publié par le Monde il y a environ deux semaines, insistait sur les effets sanitaires des pesticides, qui seraient responsables de la totalité (ne mégotons pas!) des pathologies d'aujourd'hui, affectant, tant les producteurs, que les consommateurs. 

Si les données démographiques ne confirment pas cette catastrophe, c'est qu'elles sont truquées, pour ne pas affoler la population, peut-être, ou, plus vraisemblablement, "arrosées", par les firmes productrices et les syndicats de producteurs. 

Le gouvernement n'a pas réagi à cette préparation d'artillerie. Aucun décret d'interdiction immédiate des traitements préventifs ou curatifs n'a été notifié à la profession. Le souvenir des jacqueries motorisées de la bataille évoquée au début de ce billet avait de quoi inhiber un gouvernement échaudé.

Le silence des cibles de l'attaque justifiait donc une nouvelle offensive, sur un autre front, celui du surcoût que les traitements préventifs et curatifs infligent aux productions de l'agriculture, retrouvé forcément dans les produits finis, dont les consommateurs se nourrissent. 

Ajoutons-y les frais médicaux pour tout le monde, mais ne sauvant que quelques vies, et vous avez l'explication de la faillite des sociétés insouciantes.

Arrêtons ces frais, telle est la conclusion que tout lecteur "normal" ne peut refuser. Les frais de table des humains s'effondreront, comme les adeptes du bio en jouissent déjà. 

Dans le prolongement de la mesure drastique, la suppression des frais médicaux, et du trou de la sécu, après la disparition des malades pour lesquels ll aura été trop tard, sera la bonne nouvelle suivante. Même les trous pour enterrer les morts seront aussi en baisse. 

Les sociétés sauvées auront à subir la grogne des entreprises de pompes funèbres. Les subventions nécessaires n'atteindront pas le montant des "coûts cachés exorbitants"d'aujourd'hui!

Sceptique (passé au confessionnal)

 

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