DJIHADISTES EN BELGIQUE: LE COMMENCEMENT DE LA FIN.
Il s'agit d'un autre terrorisme que celui que je visais dans mon précédent billet. Un vrai, sanglant, tueur. La Belgique était son nid, d'où il s'échappait pour aller semer la mort au delà de ses frontières.
À Molenbeek, sa capitale clandestine, il menait une vie tranquille, discrète. Mais le gros coup du 13 Novembre 2015 à Paris, les traces que ses membres ont laissé sur les chemins aller et retour, ont mis toutes les forces de police de France, puis de Belgique, aux trousses de celui qu'on savait survivant du carnage, par refus de se faire exploser...comme les autres.
Les chasseurs de terroristes ne lâchaient plus personne, plus aucune piste. Salah Abdeslam, le "chef d'orchestre" avait disparu, mais son point de disparition était dans l'agglomération de Bruxelles. Comme il n'était pas réapparu ailleurs, que sa conduite excluait qu'il soit réfugié en Syrie, la conviction qu'il était caché en Belgique se renforçait peu à peu. Jusqu'à l'accrochage de Forest. Sa trace était présente sur les lieux.
Quatre mois après les tueries de Paris, il se faisait prendre...à Molenbeek.
La fonction de nid, de sanctuaire, de cette commune bruxelloise, se confirmait. L'intervention des forces spéciales belges ajoutait l'étiquette "de frelons".
Les frelons se sont vengés. Ce matin, ils se sont attaqués aux citoyens de Bruxelles, par des attentats suicides mortifères, à l'aéroport, dans une station de métro. Trente quatre morts, ne nombreux blessés graves.
La guerre est déclarée entre la Belgique et son occupant djihadiste. La tolérance zéro est sur les rails. S'il n'est pas possible d'évaluer le délai nécessaire à l'élimination des terroristes en puissance, la lutte systématique est commencée. Elle recevra le concours de toutes les polices de l'Europe. Sur ce plan là, Schengen continue.
Sceptique
Note du 25 Mars 2016: Je tiens à préciser que je ne considère les banlieues refuges de l'immigration que comme facilitant la constitution de groupes terroristes, mettant en application leur "Guerre Sainte", après être passés par la délinquance, ce qui était loin des souhaits de leur famille. Seulement responsables d'avoir envoyé leurs garçons jouer dans la rue, où ils ont fait des mauvaises rencontres.