POLICIERS: LES KALACHNIKOVS CRÉPITENT, TOUS DES HÉROS! NOS CASSEURS SONT DE SORTIE: TOUS DES SALAUDS!

Grandeur et servitude policières. La nouvelle donne, terroriste, leur attribue les mots inventés pour l'armée.

Le 13 Novembre, 2015, ne fait plus vibrer. La timide réforme du droit du travail fait hurler. Comme les djihadistes, les casseurs sont en noir  et encagoulés. Ils se contentent, heureusement, de casser, et de lancer les débris sur les flics.

Les mêmes flics qui ont été applaudis par le peuple, soulagé par la fin des crimes, sont maintenant insultés par les enfants des adultes reconnaissants. Il y a peut-être de quoi "perdre ses nerfs", se lâcher sur un sale gosse.

Nous préférons, avec raison, confier notre ordre public à des hommes, plutôt qu'à des robots sophistiqués, programmés le mieux possible. 

N'y aurait-il pas un enseignement manquant, très pragmatique au demeurant, celui du respect, systématique, des représentants de la loi? 

Pourquoi se rebiffer quand on est arrêté pour un contrôle, ou une infraction mineure, non délibérée? Serait-il humiliant de répondre calmement, poliment, de fournir les explications ou les documents demandés?

S'il est vrai que ce comportement protestataire est très français, au vu de ses inconvénients à notre époque de passages à l'acte réels sur les défenseurs de l'ordre et de la sécurité (souvenons-nous des policiers froidement tués par les assassins des Charlie-Hebdo), une révolution culturelle parait opportune.

Bon, c'est un peu tard pour le présent quinquennat, contraint à passer de l'angélisme au réalisme. Mais la guerre n'est pas finie, elle n'aura pas de front, de séparation franche entre les bons et les mauvais. Une cohésion de notre société ne sera pas superflue.

Sceptique, mais pas trop.

Note du 3 Avril 2016: Les commentaires rédigés par les lecteurs des bulletins d'information en ligne, insistent sur le paradoxe constitué par ces manifestations violentes, et l'État d'urgence en vigueur, supposé les interdire. Ces remarques mettent en relief une fois de plus les velleités de ce gouvernement, de son seul responsable, le Président François Hollande.