LES PLANS SUR LA COMÈTE DE MANUEL VALLS.

Manuel Valls, qui ne sait plus où donner de la tête pour calmer une France en furie, ne semble envisager, pour le moment, que de faire pleuvoir des billets de banque. Encore faut-il les avoir! Ce n'est pas le cas, et le recours aux chèques sans provision n'est pas glorieux. Échaudés les bénéficiaires se méfient.

Il est conscient de ce qu'il ne peut compter sur une reprise de l'économie marchande. La loi "El Khomri" est à la poubelle, remplacée par la loi Martinez, qui n'a pas besoin d'être votée par le parlement. La grève suffira pour l'imposer.

Pour faire des jeunes des pensionnés, présumés démobilisés par une rente, modeste, mais suffisante pour vivre sans travailler, il envisage d'étendre les aides sociales dès l'âge de 18 ans. Mais faute de moyens, il annonce la mise en application de l'aubaine....en 2018, ce qui pose la condition d'une victoire imprévisible de la gauche l'an prochain. La promesse peut-elle séduire au point d'inverser la tendance? Qui sait? Entre Mai 2017 et Janvier 2018, quelques mois de répit seront utiles pour rançonner les français rançonnables encore présents sur le territoire.

Et si par malheur, Lui et son patron se font virer, et sont remplacés par une majorité de droite, a priori hostile à ce genre de politique, il pourra faire un beau discours de plates excuses, Place de la République. Il y aura peut-être encore un auditoire. Sans argent ou avec, les jeunes sont infatigables.

Comme quoi, la méthode Coué a du bon pour ceux qui s'en servent. "Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts!"*, "La route de la droite est coupée!"

Sans oublier:"les sondages sont nuls!"

Sceptique

*Qui, en cas de victoire inespérée, deviendrait:"Vous aurez juridiquement tort, puisque vous êtes politiquement  minoritaires."

Note du 21 Avril 2016: Une suggestion pressante monte des étudiants grévistes (de Toulouse): que le plancher des notes à l'examen soit...LA MOYENNE. Autant dire, la seule précaution est de ne pas oublier de se présenter!