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Sceptique
22 mai 2016

CATASTROPHE D' ÉGYPT-AIR: ATTENTAT? OU..."SURMENAGE" ?

"Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse". Ce n'est pas de l'obsolescence programmée, explication malveillante de la moindre durée des "artefacts" humains produits à prix plancher. Ce n'est certainement pas ce  dont on peut soupçonner l'industrie aéronautique. Mais une fois achetés avec toutes les garanties, les acheteurs, des hommes, font de leurs avions ce qu'ils veulent, les "exploitent".

Il est admis par tous les utilisateurs de machines que le risque de panne augmente avec la durée de l'usage. Il en résulte, dans l'aéronautique commerciale, des règles très strictes d'entretien, de vérifications des tous les "organes" vitaux de la machine.

Pour une voiture, il y a plus de risques sur un long trajet que sur un court, sur une autoroute, où on sollicite le moteur en continu, en dépassant allègrement et longuement la vitesse autorisée, que sur un trajet ordinaire, où la vitesse est nettement plus faible, les contrôles plus réels, et les causes de ralentissement plus fréquentes.

Les rallyes et les courses de vitesse cassent à chaque épreuve un certain nombre de mécaniques.

Dans le cas de cet avion commercial d'Égypt-Air, tous les observateurs ont pointé l'incroyable nombre de trajets enchainés, d'escales anormalement courtes, dans les heures qui ont précédé la catastrophe. Laquelle semble due à un feu* détruisant le "cerveau" électronique de l'appareil, le rendant non manoeuvrable.

Bien sûr, dans le contexte actuel, le risque d'un attentat n'est pas négligeable, mais les revendications fusent dès que les commanditaires apprennent leur succès. Il n'y en a eu aucune, et les messages automatiques signalant des fumées extensives sont malheureusement en faveur d'une défaillance d'un "organe vital".

Sceptique

*Un expert a expliqué qu'une fumée pouvait être confondue avec un brouillard subit créé par une dépressurisation. Les informations plus précises qui ont suivi confortent la perte de contrôle des commandes.

Si j'ai classé ce billet dans ma catégorie 'l'homme éternel", c'est en raison de la fréquence persistante de ce comportement humain, passé de la bête de somme à la machine.

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