LE PROCÈS DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS ET LA PRÉSOMPTION DE CULPABILITÉ.

Il parait que la commission européenne traine les pieds pour faire interdire ces substances chimiques, très utilisées par l'industrie alimentaire, mais accusées de ravages....supposés.

En effet, "ils" sont sans traduction visible sur les chiffres de la mortalité infantile, sur l'espérance de vie à la naissance. Ils sont "accusés" d'être à l'origine de divers cancers dit "hormono-dépendants", parce qu'ils sont spécifiques d'un sexe ou de l'autre*. Les femmes n'ont pas de cancer de la prostate, les hommes, pas davantage des ovaires ou de l'utérus. Leurs cancers du sein sont aussi très rares.

Ces cancers hormono-dépendants sont effectivement plus nombreux dans une population également plus nombreuse, et vivant nettement plus longtemps. Quant à la cancérogenèse, la transformation d'une cellule saine en cellule cancéreuse, elle est très compliquée et en même temps très fréquente. La réaction du système immunitaire les élimine immédiatement. Les cancers évolutifs sont la suite d'une cellule déviante, ayant échappé à la destruction.

"Nous fabriquons des cancers à tout instant", remarquait le professeur Tubiana. L'évolution d'un seul suffit pour entrer dans la statistique. De rares sujets, à la prédisposition particulière, en déclarent plusieurs dans leur vie, et ce n'est pas toujours le dernier qui les fait succomber.

Toujours est-il que la prolongation de l'espérance de vie a placé les cancers comme deuxième cause de mortalité, après les accidents cardio-vasculaires. Mais bien avant les maladies infectieuses, premier fléau pour nos ancêtres.

J'ai du mal à comprendre que des gens sérieux, parfois "scientifiques", rarement médecins, ou alors devenus charlatans, inventeurs d'une poudre de Perlinpimpin très chère, s'obstinent à remplacer l'évidence, l'amélioration continue, en quantité, et en qualité, de la vie humaine, à tous les âges, contre une supposition baclée, étayée par quelques recherches bourrées de "biais" divers, quand elles ne sont pas reconnues falsifiées. Ce travail de sape est à l'abri de frontières, des nôtres en particulier**.

La "preuve" communément avancée est l'existence dans les divers milieux, de traces détectables, mais non mesurables, de ces diverses substances originaires de nos industries. 

À partir du moment où la substance est "naturelle", elle est "bonne" et sans danger, mais si elle fait partie des "artefacts" humains, produits de notre inventivité, elle est présumée...criminelle, coupable de la mortalité de l'homme.

La nature est bonne, toujours, mais comme les éléphants, ou les mules, elle serait rancunière, elle pourrait punir les hommes de l'avoir exploitée.

Voilà pourquoi il ne faut plus la toucher, la discipliner, la contraindre, surtout, la transformer, lui faire faire ce qu'elle n'avait jamais fait auparavant.

Ses défenseurs séparent les hommes en deux catégories, les mendiants, qui LUI demandent humblement un peu de pitance, et les brutaux, qui la forcent à travailler, après l'avoir bourrée de fortifiants, à produire toujours plus. 

Et comme cette abondance de bonnes choses attire des mendiants de multiples espèces, les brutaux les aspergent de poisons, que les pluies ont du mal à laver, et qu'on retrouve dans les rivières, les lacs, et les puits.

Les brutaux sont-ils punis de faire tout ça? Ils le mériteraient, mais "on" n'arrive pas à le prouver.

Cette police et cette justice là, sont mal faites! 

Ceux qui en attendent de sévères condamnations se demandent s'il ne faut pas supprimer l'exigence de preuves.

Sceptique

*Les "transgenres", s'attribuant un sexe imaginaire, subissent les avatars frappant leur sexe réel.

**Un certain nombre de nos "chercheurs" ou "experts" sont "engagés", avec l'appui de nos médias et de responsables politiques. Qui font pression sur les autres pays de l'Union pour se rallier à nos certitudes.