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Sceptique
18 juillet 2016

NICE, OU "TROP, C'EST TROP!"

Le massacre commis par le terroriste de Nice a pulvérisé le peu de cohésion de nos politiques, face à une menace réitérée. Les premiers actes, de 2014, de 2015, de 2016, semblaient souder chaque fois un peu plus le gouvernement en charge du problème, et les chefs de l'opposition. Il y avait des échanges d'informations, des grand-messes patriotiques, et des points marqués par les forces de l'ordre. Le mesures sécuritaires prises par le gouvernement, même jugées insuffisantes, étaient approuvées par l'opposition.

Cette fois-ci, l'union sacrée a volé en éclats. Outre l'horreur de l'attentat, l'énorme bourde énoncée par un Président de la République, obsédé par sa réélection, a rompu d'un seul coup la confiance raisonnée unissant les responsables politiques des deux bords.

Dire que le délai entre la radicalisation de l'auteur et la mise en acte de son projet a été trop court pour attirer l'attention sur lui, ne peut satisfaire. Les failles repérées par le maire de Nice dans le dispositif de sécurité établi sous l'autorité du préfet, amplifient l'écho du satisfecit de François Hollande. De toute façon, sous la Vème République, le Président de la République est responsable de tout, y compris de l'imprévu. Le fardeau porté par la gauche au pouvoir s'est alourdi d'un coup.

Pourtant, François Hollande reste le "moins pire" à gauche. Les rigolos qui se voient déjà à l'Élysée sont à côté de la plaque. Même le gentil Emmanuel Macron ne peut prendre possession d'un problème pareil.

Sa gravité pose tout autant de problèmes à la droite. Ses critiques font mouche, mais elle ne dispose d'aucune recette miracle. On ne peut que remarquer que l'expérience avantage l'ancien Président, Nicolas Sarkozy.

Toute guerre commence par une mauvaise surprise, qui donne un avantage à celui qui est prêt et peut frapper le premier coup. La réaction, l'adaptation à la stratégie ou à la tactique de l'attaquant, viennent après ce mauvais début. Une guerre contre un terrorisme ne diffère pas fondamentalement des autres.

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