Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
11 août 2016

DONALD TRUMP, FAIRE-VALOIR, SANS LE VOULOIR, DE LA DÉMOCRATIE.

Je me suis posé cette question:si l'histoire ne manque pas de monarques, de tyrans, de dictateurs fous, montre-t-elle des fous élus aux plus hautes fonctions, ou maintenus malgré des signes évidents de démence?

Ma mémoire ne m'en souffle pas d'exemples, en tout cas dès qu'il s'agit de démocraties mures, fonctionnant bien.

Pour montrer la relativité du terme, j'use de mon aphorisme, "On est toujours un fou pour quelqu'un d'autre." Ça ne prête pas à conséquence, c'est une simple incompréhension, banale en milieu humain, où chacun se positionne en référent. Par contre, plus on l'est pour beaucoup de monde, plus le risque de l'être réellement se renforce.

Si Donald Trump ne l'est pas, il semble éprouver un malin plaisir à le faire croire. Mais tant va le cruchon à l'eau, qu'à la fin il se casse. 

S'il était l'héritier d'un roi, son royaume aurait du souci à se faire. Mais, quatre ans, au moins, à la tête des États-Unis, la première puissance du monde, ce monde se sentirait légitimement en danger. Sa dernière sortie contre sa rivale, dont l'ambiguïté n'a échappé à personne, pourrait être trop bien comprise d'un vrai fou, suggestible, qui se chargerait de la mission.

Trop, c'est trop, et cette fois ci, les électeurs républicains soucieux de raison pourraient vraiment douter, et éloigner le risque de dimension mondiale.

Les sondages montraient déjà la montée de la méfiance. Hillary Clinton était à quelques points au dessus de Lui. Qu'elle creuse l'écart sera forcément rassurant.

On lui reproche, justement, d'être "normale", comme n'importe quel politique, astreint à un jeu subtil pour n'effrayer personne par la Vérité, de la situation, de ses intentions.

Ce caractère permanent de la démocratie est reconnu et déploré. Déploré ne veut pas dire, à remplacer. Ses imperfections font partie de la parole humaine, véhicule du mensonge* comme de la vérité.

Sceptique

*Les régimes non démocratiques ne se privent pas de son usage, car, alors, il ne risque pas d'être contredit.

Note du 12 Août 2016: Le langage cru ou carrément grossier prend de l'ampleur dans le monde, particulièrement de la part d'états petits ou moyens, qui ne risquent plus, grâce à l'ONU, de subir une sanction musclée de la part du plus grand qu'ils ont insulté. L'exemple le plus récent est le traitement de l'ambassadeur des E.U. par le Président Duterte, des Philippines. Il ne s'agit pas de folie.

Publicité
Publicité
Commentaires
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité