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Sceptique
13 août 2016

L'ITALIE ET LE TERRORISME DJIHADISTE.

L'Italie sait ce qu'est le terrorisme. Elle a subi celui des fascistes et des gauchistes. Mais, à ma connaissance, elle n'a pas encore connu le terrorisme djihadiste.

Pourquoi? À mon avis parce qu'elle est trop précieuse à ceux qui pénètrent en Europe en passant par son extrémité sud, en provenance de Libye. 

Déjà saturée de réfugiés, absorbés par les activités agricoles du sud, "Elle" les laisse remonter jusqu'à ses frontières avec la France et avec l'Autriche. 

"Nous" les arrêtons à Vintimille, où "ils" s'accumulent, campant "à la belle étoile", que permet le climat, et nourris par les organisations charitables, éclosant spontanément face à tous les malheurs.

Il y a aussi des soutiens politiques, actifs, cherchant à les aider à passer, à partir du principe selon lequel un état n'a rien à interdire. "Ils veulent passer? Qu'ils passent!"

Ce sont les policiers français qui capturent ceux qui sont passés, et les re-transportent du côté italien. Ceux qui ne sont pas pris parviennent facilement à l'étape suivante, les alentours de Calais et de Dunkerque, en vue du but suprême, passer en Angleterre. Qui n'en veut pas, mais s'interdit de les pourchasser sur son territoire.

Une telle passerelle, jouant le rôle de no man's land, est on ne peut plus précieuse. Pas question de chauffer la bile des italiens, en civil ou en uniforme, de fournir de la matière brûlante à leurs médias. 

Ce qui fait le bonheur du pouvoir italien fait enrager les autres, à commencer par le nôtre. C'est pourquoi tant de voix s'élèvent, en cette période de pré-campagne présidentielle, pour exiger la suspension des accords de Schengen. Aux fins de gêner les préparations d'attentats à accomplir sur les terres hostiles, dont la France est au premier rang. 

Une alerte, sérieuse, ou à classer dans les forfanteries, est venue troubler cette paix consensuelle. Un sujet tunisien, âgé de 26 ans, s'est vanté sur les réseaux sociaux d'un projet d'attentat à la Tour de Pise, haut-lieu du tourisme italien. Arrêté immédiatement, et jugé très vite, il a été expulsé du territoire italien. La Presse, de Montréal, qui rapporte les faits, ne précise pas la destination de cette expulsion.

On peut comprendre cette mansuétude, du, ou des juges. "Il" n'a rien fait de concret. Une simple jobardise. Mais en ces temps d'attentats de plus en plus pervers, de plus en plus meurtriers, les français, surtout, sont à cran. Le terroriste est "dans la nature". Il pourra revenir, fermer sa gueule, et préparer son acte. Peut-être non.

À notre époque, on ne parie plus sur le retour à la raison ou aux bons sentiments. Le gouvernement français, au premier rang, n'a pas encore commenté cette information très fraiche. 

À suivre.

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