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Sceptique
21 septembre 2016

BARACK OBAMA, UN PRÉSIDENT, UN BILAN.

Barack Obama, élu Président des États Unis il y a huit ans, arrive en fin de mandat. Il sera remplacé, soit par Hillary Clinton, démocrate, épouse de l'ex-Président Clinton, première femme à se présenter à la Présidence des États Unis, soit par Donald Trump, conservateur, milliardaire et populiste, coqueluche des "petits blancs", qui ont perdu peu à peu leur importance, leur poids politique dans la société américaine. La question que ses électeurs potentiels ne se posent pas est sa capacité d'assumer les responsabilités internationales des États-Unis dans le monde. Elles restent majeures, à un niveau qu'il plait à beaucoup de minorer, pour laisser le leadership mondial au Camarade Poutine, ou au chinois Xi Jinping.

Obama vient de prononcer devant l'Assemblée Générale de l'ONU un discours sur l'état du monde, guère réjouissant, mais depuis longtemps, et certainement pour longtemps.

Il a sa part de responsabilité, qu'il est pourtant difficile de cerner. En contrepied des va-t'en-guerre qui l'ont précédé, il a adopté une façon de s'en mêler, "avec des pincettes". Pas d'envoi d'expéditions punitives ou restauratrices, Des coups "en douce" (si l'on peut dire), limités aux chefs ennemis, repérés par ses services secrets. Des mini-guerres, "presse-bouton", laisant les mains propres.

Ses alliés lui reprochent ce déficit d'engagement, tant diplomatique que militaire, laissant libre cours aux rodomontades du Russe et du Chinois, ou même de quelques sous-fifres mal élevés. Son laisser-faire dans le conflit israélo-palestinien a (peut-être)* aggravé son blocage.

Cette pause de la surpuissance américaine était sûrement désirée par les électeurs américains, qui n'ont jamais applaudi aux interventions diverses de l'histoire contemporaine. Par contre, elle n'a pas été imitée par les "ennemis héréditaires" des américains, qui en ont profité pour renforcer leurs positions, se servir en territoires ou en lieux d'importance stratégique. Le pacifisme d'Obama n'a pas eu d'effet. Mais cette absence d'effet devrait ouvrir les yeux de ceux qui dénigrent les États-Unis, et lèchent les bottes de leurs ennemis. L'histoire montre que la paix ne bénéficie pas, finalement, à ses ennemis. S'ils veulent en profiter plus encore, le monde libre retrouvera sa partie la plus forte et la plus précieuse à ses côtés.

Sceptique

*L'impasse est bilatérale et également entretenue.

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