OÙ ON REPARLE DE LA TAXE CARBONE...

La taxe carbone, c'est la punition inventée par les écologistes, à partir de la constatation d'une hausse du CO2 atmosphérique précédant une période de réchauffement. La connaissance de l'histoire du climat à l'aide des analyses des glaces durables des zones polaires, a établi une corrélation des deux faits. Aussi bien avant, que depuis l'apparition des hommes, et surtout de leur usage du feu.

Avant l'apparition des hommes, il aurait été possible de dire que c'était le réchauffement qui provoquait la hausse du CO2, en raison de la stimulation des activités biologiques par la hausse des températures (doublement tous les dix degrés....avec une limite, bien sûr. La vie est fragile!).

Mais depuis, il n'en est plus question. À partir de dorénavant*, tout réchauffement climatique ne peut être du qu'à l'homme.

En effet, il ne se contente pas, comme les autres espèces, de la chaleur produite par son métabolisme, par son activité musculaire (cf La danse des réchauffés). Il a réussi à capter, puis à reproduire le feu, et, en la matière, il n'a cessé d'augmenter son usage, sous ses diverses formes, feu ouvert, ou feu fermé(armes à feu, cylindres des bagnoles de toutes puissances).

Tous les hommes, au moins dans nos contrées, utilisent le feu, sous une forme directe ou transformée, pour leur confort et pour leurs loisirs. Et, chaque été, dans nos pays nantis, une transhumance se met en route entre les lieux de résidence, et ceux de vacances. Par ordre décroissant, le bord de mer, la montagne, et la campagne. Une partie choisit de partir à la découverte des lieux fabuleux de la terre, naturels, ou façonnés par l'homme.

Il ne viendrait à aucun responsable politique l'idée de contrarier ces dépenses d'énergie consacrées aux plaisirs. Ils savent qu'ils en seraient vite punis, dès l'élection suivante.

Par contre, ceux qui utilisent la combustion pour leur travail, industriels, transporteurs de tous calibres**, agriculteurs mécanisés, qui retirent de cet emploi leurs moyens de vivre, devaient être taxés, non seulement sur leur revenu, comme tout un chacun, mais en plus, sur la quantité, évaluée, de CO2 lâché dans l'atmosphère.

Cette logique s'est transmise d'un pouvoir à l'autre, de droite, à gauche. Cette dernière s'est toujours montrée plus zélée dans la volonté punitive. Mais les deux ont flanché, en France, en tout cas, face à la résistance des petites entreprises qui forment un tissu économique d'intérêt local.

En France, c'est la plus zélée dans la chasse au CO2 qui a fini par renoncer. Elle avait une armée mécanisée sur le dos.

Si j'évoque aujourd'hui ce "four", c'est parce que le gouvernement canadien se pose à son tour la question. Aura-t-il plus d'habileté dans sa démarche que nos démagogues? Appliquera-t-il cette taxation à tous, particuliers et professionnels? C'est une déclaration, "en l'air", d'un gouvernement libéral, affolé par le réchauffement du climat, et par la pollution qui affecte les grandes villes.

Affaire à suivre, donc. Les activités économiques d'une société moderne sont mieux considérées au Canada qu'en France. Le principe d'inégalité ne semble pas y prospérer.

Sceptique

*Doublon sémantique prêté aux gardiens de l'ordre, pour en rire.

**Du scooter de livraison au gros camion.

Post-scriptum: La taxe carbone est maintenant généralisée, mais oubliée, sous la forme d'un supplément de taxation des carburants. Cette méthode, égalitaire, maintient la paix. Les va-t'en guerre contre la civilisation sont dans la douleur.