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Sceptique
9 novembre 2016

QUAND LA DÉMOCRATIE CHOISIT SES PRÉFÉRÉS.

Chacun a pu remarquer que notre droit ne prend pas en compte la préséance. Si un quidam à la recherche du calme et du bon air s'installe à la campagne, il pourra, si le coq de son voisin, installé là depuis "toujours", l'empêche de dormir, obtenir par voie de justice le silence du coq.

Par contre, si c'est la sonnerie des cloches qui le dérange, "il" aura davantage de mal. Il y a davantage de défendeurs.

Sur le pourtour des villages, existent généralement des exploitations agricoles, ou des élevages. Les plus importants disposent encore de leur école, et sont de ce fait, très prisés par des familles qui viennent de la ville, pour la plus grande joie des municipalités.

Il y a un paquet de mois, dans un village du bordelais, un traitement d'un vignoble contigu, fut brusquement rabattu par une rafale de vent, et incommoda nettement les occupants, adultes et enfants, de l'école. Ce ne fut que pendant quelques heures, et il n'y eut pas de séquelles. Si ce n'est dans l'esprit des défenseurs de l'environnement. Pour lesquels les produits de la modernité, gaz d'échappement des bagnoles de toute taille, et traitements pesticides des cultures diverses doivent être bannis, sans aucune considération pour les besoins des utilisateurs.

Ce que je ne savais pas, c'est qu'une plainte avait été déposée contre le viticulteur coupable...de ne pas avoir prévu le coup de vent malencontreux. Et que, voulant parfaire son oeuvre, Madame Ségolène Royal, Ministre de l'environnement, préparait un projet de loi, encadrant cette activité viticole, dès lors que le vignoble et le village étaient proches.

Le débat ne s'est pas ouvert depuis cet incident. Les viticulteurs affirment avoir besoin de traiter leurs vignes contre les "pestes" diverses, insectes, champignons, bactéries, qui peuvent les ruiner. Mais les écologistes affirment que ces traitements sont une offense à la nature, qu'ils empoisonnent la terre, l'air, et l'eau, et que la solution est la soumission des viticulteurs à ces pestes. La perte des récoltes ne pèse rien en face du bien-être des "autres".

On m'objectera que des viticulteurs ont librement choisi la solution du bio. Mais, d'une part, leurs parcelles sont protégés par les traitements pratiqués par ceux qui les entourent, et, en cas de risque sérieux, tous ne s'en remettent pas à la grâce de Dieu. 

L'agriculture, depuis qu'elle existe, a fait le bonheur des prédateurs divers, humains, pour commencer, et autres, de toutes tailles et origines. Les champs sont des garde-mangers. Les derniers servis sont ceux qui se sont donné le mal de les préparer, de semer ou de planter, de récolter. Ils ont du mal à admettre que leurs droits soient niés. Cette négation est, elle aussi,"dans le vent"!

Sceptique

 

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