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Sceptique
11 novembre 2016

TOUT PEUT SE PENSER ET ÊTRE DIT: LE TRUMP FRANÇAIS, C'EST...MACRON!

C'est au cours d'un de ces multiples entretiens, produits par les chaines d'informations, que j'ai entendu cette affirmation péremptoire:"notre Trump, c'est Macron!"

Celui qui répétait sa trouvaille était un avocat, familier de la politique américaine.

Le point commun était-il le "dérangement", que chacun de ces hommes provoque dans son monde respectif?

Entendu comme ça, comme le même caillou lancé dans la mare, peut-être, mais vite.

Le Trump américain est le prochain Président des États-Unis. Les dernières images qu'on a de lui, un petit garçon effondré, consolé et réconforté par un Obama au grand coeur, à la fin du premier cours de présidence appliquée, ne sont pas précisément rassurantes.

Notre "Trump" à nous, un bel homme, encore trentenaire, bien élevé et bardé de diplômes, bourré d'idées neuves et audacieuses, à l'aune de nos trouilles, s'est libéré il y a quelques mois de ses obligations envers son "patron", pour se faire sa petite entreprise présidentielle.

Il affole "l'establishment" politique, car il apparait à tous ceux qui le rencontrent sans préjugé, comme l'homme qu'il nous faut.

Il n'a pas de parti politique derrière lui. Donc, effectivement, comme Trump, préféré, lors des primaires, à des conservateurs plus en vue. Et élu, sur un programme qui n'a rien de conservateur.

Mais la comparaison ne peut que s'arrêter là. Les "success stories" sont très différentes.

Celle de Macron est française, pur sucre. Bien élevé, bien éduqué, formaté par ce que nous avons de mieux comme grandes écoles, mais en même temps, pas "fier", pas hautain, tout en étant convaincant, dès qu'il ouvre la bouche. 

Avant même sa libération, il "faisait un tabac", dérangeant pour les anciens qui l'entouraient. Depuis qu'il est libre, il laboure l'opinion française, qui, très librement, l'encourage à bousculer l'ordre politique.

Lui, aussi, se faufilera dans la compétition, sans parti, sans primaire, simplement en s'inscrivant au premier tour, muni des conditions nécessaires, assez accessibles pour permettre un grand nombre de candidats sans parti et sans aucune chance. "J'y étais", ça leur suffit.

Mais, lui, fait peur. À son mentor, François Hollande, qui ne voudrait pas subir l'humilation d'être moins bien classé que lui. Et, bien sûr, à tous ceux qui se présenteront contre "leur" Président, de 2012.

Et, aussi, aux candidats de la Droite, qui le prennent au sérieux, tout en le niant. "Il" leur fera perdre des voix. Et, qui sait, en devancer certains, qui "se voient déjà, en haut de l'affiche." 

Au fond, il a peut-être raison, l'avocat, connaisseur de la Comédie du pouvoir, de le voir dans ce rôle. À son corps défendant, bien sûr.

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